lundi 31 décembre 2007
Je suis une photo
Récupération des photos de cet été grace à un lecteur multicarte pas cher et qui marche (c'est toujours mieux qu'un IPod Touch, ah oui tenez, Caliméro n'avait pas encore pointé le bout de son bec mais après avoir installé un tigre dans son moteur il s'avère que le IMac n'a pas de prise USB 2.0 mais juste des 1.1, et donc ne peut pas prendre en compte le IPod...seul solution d'apple : acheter un IMac plus récent, ils sont chié quand même non ?), donc bientôt sur Ringo ;)
Je suis un titre
Alors voilà, ça il faut le lire, un jour il faudra que je vous parle de Richard Matheson et de Rod Serling qui ont tous deux contribué à l'élaboration de mon imaginaire bancal avec leurs épisodes de la quatrième dimension. Mais là c'était pour parler du film "Je suis une légende". Des films "je suis une légende" que l'on pourrait appeler plutôt "nous sommes des légendes", quoique le côté légendaire échappe à la vision des films. Donc "Nous sommes".
Dans les "Nous sommes" donc, films aux gloires d'un Charlton Eston ou d'un Will Smith (celui d'avant Will Smith avait au moins changé le titre "Le survivant" que ça s'appelait) avaient repris une trame scénaristique vaguement adapté du roman mais ont changé la fin que je ne vous dévoilerais pas mais qui est digne des meilleurs épisodes de la quatrième dimension sus-citée.
en cherchant l'illustration sur internet j'ai trouvé une autre version du film, plus fidèle visiblement à l'écrit d'origine :
Mais je ne l'ai pas encore vu, cependant il est disponible ici :
Mais je ne l'ai pas encore vu, cependant il est disponible ici :
http://video.google.com/videoplay?docid=-51739690186335997
Cependant Richard Matheson ne l'a pas aimé, pas plus que "le survivant", le premier des "Nous sommes" donc, pour ceux qui suivent.
Bonne année 2007 avant qu'il ne soit trop tard ;)
Bonne année 2007 avant qu'il ne soit trop tard ;)
dimanche 30 décembre 2007
IMac Touch... bientôt ?
iMac Touch!
Alors forcément c'est pas pour demain, mais juste pour la semaine prochaine, tout comme le bureau à la "Minority Report". Apple qui commence à être un peu envahissant au cinéma, prochain billet je vous parlerais de "Je suis une légende", longue pub pour Ford et Apple (alors que son IMac est même pas "touch", pfff) et dont Hollywood a encore gaché la fin, comme si celle de Matheson ne valait pas le coup d'être filmée...
samedi 29 décembre 2007
remède grand-maternel
Je ne sais pas si ça fonctionnera, mais pour moi, ces chaussettes me donnent du beaume au coeur lorsque par hasard j'ai une baisse de forme. Chacun ses petits trucs pour égayer sa journée ;) | ||
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nathalie - Histoire de chaussettes | |||||
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vendredi 28 décembre 2007
Les aventures du mois de Décembre III, la fin de la trilogie
Comme dirait l'autre, les meilleurs trilogies sont en trois épisodes (et pour la peine ce soir je me zyeute Troyes version longue). Comme je suis très riche ces temps-ci (merci à la région qui m'a accordé une bourse conséquente) j'hésitais :
- Allais-je m'offrir un nouvel ordinateur, genre IMac 24''
- M'offrirais-je des vacances ?
- Epargnerais-je en prévision d'une fin d'étude troublée par une rmisation d'avant emploi ?
Que nenni, pour palier à la technologie outrancière de mon IPod dont je ne peux encore me servir totalement (mais j'ai quand même eu le temps chez d'autre qui a un tigre dans son mac, d'y placer les albums (non alba peut-être au pluriel ?) de Sigur Ros (et là je ne sais pas comment on met un accent sur le "o").. et j'ai encore oublié combien de parenthèses sont ouvertes), j'ai opté pour une station écolo entièrement recyclable avec une finition en bois du plus bel effet (je trouve) dont je vous laisse une ou deux illustrations
Voilà, c'est original, rustique, j'aime beaucoup, mais je n'ai pas arrêté mon shopping sur le net là, puisque j'étais à faire des affaires j'en ai profité pour palier à mon manque soudain et mal-à-propos d'appareil photo numérique. Certes son besoin n'est pas vital, mais je suis riche vous disé-je, au moins pour un moment, et puis je ne comptais pas m'offrir de vacances en solo. Donc voilà, j'ai pris sur le budget voyage. et puis rendez-vous compte, de quoi j'aurais eu l'air si j'étais parti sans pouvoir ainsi prendre de photos souvenirs qui auraient pu (pût ?) illustrer ce blog ?
Donc voilà, après une étude et une recherche des meilleurs prix voilà l'objet de mon choix, arrivant avec la station enceinte IPod d'ici 3 jours (avec un grand angle intéressant 14-42 mm et un tele classique 40-150 mm pour ceux dont les focales titillent le neurone à technicicité imagiaire), et le pire, c'est qu'après tout ça j'ai encore de quoi mettre de côté suffisament pour un voyage lointain ou pas, voire pour quelques mois de vie rmiste en attendant l'emploi de mes rêves... il n'y a aucune morale à ce "post", j'aurais juste travaillé à l'effort consumériste de la nation)
Voilà, c'est original, rustique, j'aime beaucoup, mais je n'ai pas arrêté mon shopping sur le net là, puisque j'étais à faire des affaires j'en ai profité pour palier à mon manque soudain et mal-à-propos d'appareil photo numérique. Certes son besoin n'est pas vital, mais je suis riche vous disé-je, au moins pour un moment, et puis je ne comptais pas m'offrir de vacances en solo. Donc voilà, j'ai pris sur le budget voyage. et puis rendez-vous compte, de quoi j'aurais eu l'air si j'étais parti sans pouvoir ainsi prendre de photos souvenirs qui auraient pu (pût ?) illustrer ce blog ?
Donc voilà, après une étude et une recherche des meilleurs prix voilà l'objet de mon choix, arrivant avec la station enceinte IPod d'ici 3 jours (avec un grand angle intéressant 14-42 mm et un tele classique 40-150 mm pour ceux dont les focales titillent le neurone à technicicité imagiaire), et le pire, c'est qu'après tout ça j'ai encore de quoi mettre de côté suffisament pour un voyage lointain ou pas, voire pour quelques mois de vie rmiste en attendant l'emploi de mes rêves... il n'y a aucune morale à ce "post", j'aurais juste travaillé à l'effort consumériste de la nation)
Les aventures du mois de décembre II
Après vous avoir narré mes histoires narrantes et technologiantes de Noël, en voici la suite logique.
Pour ces fêtes et après avoir discuté un peu avec des gens qui savent, je me suis dit que j'offrirais bien un objectif grand angle pour mon appareil photo numérique, qui étant un "bridge" pouvait recevoir ce genre de cadeau. Le fait que les tailles des objectif ne soit pas standardisé sur ce genre d'appareil et que le constructeur lui-même ne fabriquait pas d'accessoir était déjà un mauvais présage. Malgré ses funestes constats je me suis décidé à prendre en main ledit appareil pour aller chez des photographistes professionnels afin de trouver l'anneau qui sièrait à celui-ci. Malheureusement, je constatais vite que sans piles rechargée je ne pouvais pas faire grand chose, l'objectif n'entrant en érection que par stimulation électrique. Je recharge donc les quatres piles nécessaire à l'excitation électronique et ensuite rien, comme ma voiture il y a peu. Mais alors rien de rien, le bouton marche/arrêt ne réagit pas, j'ai toujours les photos de cet été sur une carte mémoire dans l'appareil réfractaire mais ne peut rien en faire, et encore moins les mettre sur mon IPod... J'aime pas Noël, je l'ai déjà dit, mais je confirme pour les jours suivants, cependant naïf que je suis je garde espoir, au moins c'est immatériel.
Et toujours de gros poutou parce que bon, toujours une carence affective ;)
Et toujours de gros poutou parce que bon, toujours une carence affective ;)
Les aventures du mois de Décembre
Lendemain de fête, lendemain de cadeau, Le père Noël, dans sa bonté reconnaissante d'une année au service de mon prochain m'a offert, dans un emballage joli et du dernier design à la sobriété qui est la marque du vrai luxe, un balladeur. Bien entendu, pas n'importe lequel, un IPod, de ceux qui me rappellent que j'ai dû hiberner un bon siècle ou plus (ce qui peut expliquer pas mal de chose en fait). Un petit miroir que quand on le touche il réagit. Produit Apple, comme mon mac et ne fonctionnant que sur ITune. Diantre, c'est exactement le logiciel que j'utilise à mon domicile, comme celà est bien fait, merci papa noël ! :) Le soir même je branche la plaquette interactive sur mon ordinateur et là : Votre Ipod ne fonctionne qu'avec le système Mac OS X Tiger ou plus récent. Diantre, j'avais une panthère chez moi, pas un tigre. Faisant fi de ces contingences matérielles mais pas trop, je me précipite calmement vers le FNAC le plus proche pour acheter le système me faisant défaut. Mais là horreur en fer et dame nation ! Le tigre ne se vend plus, apple est passé au léopard ! Qu'à celà ne tienne, je lit et mémorise la configuration minimum pour installer ce léopard, je rentre illico à mon logis pour vérifié les compétences voire les capacités de mon IMac. Verdict : J'ai le minimum requis ! Ouf ! Un aller/retour plus tard, je glisse le DVD d'installation dans le trou prévu à cet effet et j'attends... peu, très vite, après avoir choisi la langue principal d'utilisation un message (en français donc) apparait : vous ne pouvez pas installer Mac OS X sur cet ordianateur, veuillez redémarrer... je redémarre mais ne me marre pas trop. Deux jours et 150 euros après me revoilà technologiquement retourné à mes siècles passés. J'aime pas noël
Sinon gros poutous à ceuses à qui je pense ;)
samedi 15 décembre 2007
lundi 10 décembre 2007
dimanche 9 décembre 2007
Le havre
vendredi 30 novembre 2007
Un article de l'ACRIMED...
Philippe Val sur France Inter : un récital de mensonges et de calomnies contre Chomsky
Publié le lundi 17 septembre 2007 | |
« Chomsky-Ben Laden, même combat ! », décrète le fabuliste de Charlie Hebdo, dans sa chronique du 14 septembre 2007 sur France Inter (que l’on peut écouter et dont on peut lire la transcription en « Annexe »).
Parce qu’il est exemplaire, ce récital de mensonges et de calomnies, destiné à instruire un procès en complicité qui débusque partout des alliés de Ben Laden, mérite qu’on s’y arrête, phrase après phrase.
Un « événement médiatique »...
« Je voudrais revenir sur un événement médiatique qu’on n’a pas assez bien mesuré la semaine dernière. Tout ce qui hait la démocratie nourrit également une haine basique des médias et des moyens d’information libre. On l’a vu encore avec la récente communication de Ben Laden, toujours intéressante – c’est toujours intéressant Ben Laden – dans laquelle il rend un hommage appuyé à Noam Chomsky. »
Philippe Val a patiemment étudié les 25 minutes – très « intéressantes », en effet… - que dure la récente vidéo de Ben Laden. Soucieux de partager les résultats de son analyse avec les auditeurs de France Inter, il a retenu ces quelques secondes (dont la diffusion ici même est le signe manifeste de notre complicité avec Al-Qaïda).
Voici la traduction (revue à partir de l’arabe). S’adressant aux étatsuniens, Ben Laden déclare, à propos de la « guerre injuste sur la terre de Mésopotamie » : « Cette guerre était complètement inutile, comme le montrent bien vos propres rapports et, parmi les plus capables pour vous parler de ce sujet et de la fabrication de l’opinion publique de votre côté, Noam Chomsky. Il a donné des conseils raisonnables avant la guerre. Mais le dirigeant du Texas n’aime pas recevoir de conseils. »
Dans l’instrumentalisation évidente du nom de Noam Chomsky à des fins de propagande Philippe Val préfère ne voir qu’un hommage appuyé et un « événement médiatique » qui résume le contenu de la vidéo !
I. Amalgames, mensonges et calomnies
1. Qu’un prétendu philosophe de l’envergure de Philippe Val étale son mépris pour ce qui le dépasse ne surprendra pas. Qu’il tire argument de la mention de Noam Chomsky par Ben Laden pour tenter de discréditer le premier est le trait de génie d’un fabricant en gros d’amalgames et de bouillies. Daniel Mermet est le premier bénéficiaire : « Les auditeurs d’Inter connaissent bien ce grand intellectuel américain puisque notre confrère Daniel Mermet a diffusé cinq heures d’entretien avec lui en mai dernier. Ben Laden est donc venu porter main-forte au promoteur des idées de ce sympathique intellectuel… »
Mermet soutenu par Ben Laden…
2. Deuxième ingrédient de la tambouille : notre cuistot du camp de scouts des éditorialistes-chansonniers évoque une nouvelle fois une lettre de Chomsky sur la liberté d’expression, publiée (sans son accord préalable) en préface d’un livre de Faurisson, mais sans en mentionner le sens et la teneur [1] : « … ce sympathique intellectuel qui s’était déjà fait connaître des publics spécialisés grâce à une préface pour les écrits négationnistes de Faurisson. » Cela suffit pour faire passer le sous-entendu pour une information : Chomsky serait négationniste.
3. Pis : « Chomsky fait partie de ces génies qui croient que le commun des mortels est assez stupide pour penser qu’il ne peut pas exister de Juif antisémite. » Sans-le-dire-tout-en-le-disant, selon la rhétorique de l’insinuation fort prisée des pamphlétaires réactionnaires, le très démocrate Philippe Val suggère, à peine implicitement, que Chomsky est antisémite.
4. La cohérence étant le dernier souci de notre godelureau, il est inutile de chercher le moindre sens à la mise en opposition des deux parties de la phrase qui suit : « Alors même qu’il ne croit pas une seconde qu’il puisse y avoir des médias libres dans nos démocraties qu’il déteste, Chomsky n’hésite pas à déclarer sur France Inter qu’il est hostile à l’existence de l’Etat d’Israël, lequel Etat n’étant selon lui qu’une base américaine au Proche-Orient. »
Passons ici sur ce que dit exactement Chomsky sur les médias et les journalistes et sa prétendue détestation de « nos » démocraties [2].
Plus grave, parce qu’elle fait suite à l’amalgame avec Ben Laden et aux imputations, à peine masquées, de négationnisme et d’antisémitisme, l’affirmation selon laquelle Chomsky « est hostile à l’existence de l’Etat d’Israël, lequel Etat n’étant selon lui qu’une base américaine au Proche-Orient. » Il suffit d’écouter ses déclarations au micro de Daniel Mermet pour comprendre que c’est une calomnie frauduleuse [3].
Format mp3 - Durée : 6’ 45" - Téléchargeable ici
Résumons, au risque de simplifier une position, certes discutable, mais nuancée : Noam Chomsky se réclame d’un courant déterminé du sionisme et se déclare partisan d’un Etat binational, dont il affirme qu’il fut envisageable et qu’il reste un horizon. Mais trop de précision nuit à la santé intellectuelle des adeptes de la pensée « complexe » dont Philippe Val est une figure de proue. Il suffit à ce dernier de laisser entendre que Chomsky partage la même hostilité à l’existence de l’Etat d’Israël que Ben Laden.
5. Suit alors une nouvelle calomnie, destinée à établir que Chomsky est un négationniste en tout [4] : « Plus tard, Chomsky a encore précisé sa pensée politique en niant le génocide khmer. »
Ce mensonge éhonté, cent fois démenti, invite à s’interroger sur l’usage scientifique que l’on pourrait faire du mot « crapulerie ». Philippe Val avait déjà mis ce mensonge au service d’un rapprochement entre Chomsky et Hitler ; cette fois, il atteste de l’évidente proximité entre Chomsky et Ben Laden [5].
Chomsky a combattu pour que la fureur criminelle du régime de Pol Pot fasse l’objet d’informations précises et, surtout, s’est efforcé d’analyser comment et pourquoi, la dénonciation de ces crimes contre l’humanité a permis de masquer ceux qui ont été perpétrés au Timor Oriental. Un point, c’est tout [6].
Le faussaire est d’autant plus hargneux qu’il n’est que le dernier de la cohorte qui sévit depuis de longues années contre les positions de Chomsky, qui méritent d’être discutées, certes, mais pour ce qu’elles sont.
II. Un procès en complicité
Reprenons notre souffle… Il est impensable qu’un journaliste aussi accompli que Philippe Val ignore tout des sujets qu’il aborde dans ses nombreux pied-à-terre médiatiques. Il bosse ses éditos et ses chroniques comme un étudiant de science po préparerait le concours d’entrée de l’ENA ; il accumule les données, recoupe les informations. Ses propos sont pesés, ses phrases réfléchies et ses injonctions calculées. Quand il dit n’importe quoi, ce ne peut être par ignorance ou par erreur. Il dit le faux en connaissant le vrai : il ment, tout simplement, et, sur certaines questions, systématiquement.
Les moyens qu’il emploie sont parfaitement ajustés à la fin qu’il poursuit : rejeter dans l’enfer totalitaire tous ceux qui ne partagent ni sa conception maigrichonne de la démocratie ni sa critique superficielle du totalitarisme.
1. Pour instruire son procès en complicité, voire en communauté de pensée, Philippe Val revient alors à son point de départ... pour impliquer Le Monde Diplomatique dans le « complot » dont il est le théoricien : « C’est donc un penseur très original, dont on peut de temps en temps – de temps à autres – lire les tribunes dans Le Monde diplomatique et qui vient d’avoir la caution suprême du plus indiscutable des ennemis de l’Amérique : Oussama Ben Laden lui-même. »
Le Monde Diplomatique et Ben Laden, même combat ?
… Plutôt une indéniable complicité : « Il faut dire que Ben Laden développe une théorie qui ne doit pas déplaire à Chomsky et à ses admirateurs. Dans sa dernière vidéo, Ben Laden prétend que nos médias ne sont que des instruments des empires colonialistes et qu’ils sont moins crédibles que les médias des pays dictatoriaux. » Qu’importe si Chomsky ne dit rien de tel (et s’il ne nous viendrait pas une seconde à l’esprit de soutenir une telle ineptie) : Philippe Val sévit sur France Inter pour que rien ne sépare la polémique et la calomnie.
2. « Et il [Ben Laden] poursuit par un hommage appuyé, donc, à Chomsky dont j’aimerais savoir ce que ça lui fait de compter désormais Ben Laden au nombre de ses admirateurs. Certes, il arrive qu’on n’ait pas les admirateurs qu’on mérite, il arrive aussi qu’on ne mérite pas ses admirateurs, mais dans le cas de Chomsky et de Ben Laden, je dirais plutôt qu’ils se sont enfin trouvés. »
Quand un dirigeant du MNR de Bruno Mégret cite, pour les approuver, les propos de Philippe Val, faut-il dire que « dans le cas » de Bruno Mégret et Philippe Val, ils se sont « enfin trouvés » [7] ? Puisque Ben Laden, dans la vidéo, s’en prend à George Bush pour ne pas avoir signé le protocole de Kyoto, on pourrait imaginer que le Président étatsunien, inspiré par Philippe Val, déclare que la caution de Ben Laden est bien la preuve que les signataires du Protocole ne sont qu’une coalition de totalitaires qui se sont « enfin trouvés ». Mais les vrais conseillers de George Bush sont manifestement moins subtils que Philippe Val… et ses conseillers.
Le déluge non de distorsions polémiques, mais d’insinuations calomnieuses et de mensonges avérés semble donc devoir s’achever sur cette équation : Chomsky=Ben Laden. Défenseurs de Chomsky= admirateurs de Ben Laden…
3. … Mais ce n’est pas fini. D’ailleurs, Philippe Val n’en finit jamais… Chomsky est également coupable de complicité a posteriori avec Al-Qaïda : « En octobre 2001, dans une interview à propos du 11-Septembre, Chomsky expliquait la nouveauté de cette action terroriste. Pour la première fois, disait-il, alors que l’Amérique a commis tant de crimes hors de ses frontières – comme d’ailleurs l’Europe qui ne vaut pas plus cher que l’Amérique – la violence était dirigée contre elle et sur son territoire. Pas un mot pour déplorer, mais tout un long raisonnement pour justifier. Et comme remède, pour calmer la juste indignation des terroristes d’Al-Qaïda, à la fin de l’interview, Chomsky prônait un soulèvement populaire des citoyens des démocraties américaine et européennes contre leurs régimes qui, apparemment, sont ce qu’on peut trouver de pire sur terre. »
Nouvelle calomnie. Chomsky n’a jamais mâché ses mots pour dire la répulsion que lui inspire le massacre de masse du 11 septembre, comme tous ceux – beaucoup plus meurtriers - auxquels il a osé le comparer. Et le grand philosophe Philippe Val, qui aime se présenter comme un disciple de Spinoza – « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre », c’est de lui -, ressasse désormais, à l’instar de quelques-uns de ses confrères, ce poncif réactionnaire : tenter d’expliquer, c’est justifier. Pour condamner, mieux vaut ne pas comprendre : du Spinoza pur jus !
4. Installé dans le camp du bien, bouffon de la cour qui l’honore, fabulateur qui se croit fabuliste, Philippe Val orne son propos d’une « moralité ». Elle nous apprend que le monde se divise en deux : Chomsky-Ben Laden et « la critique totalitaire des médias » [8], d’un côté ; Philippe Val et ses amis de l’autre :
« Je pense qu’il y a deux sortes de critiques du journalisme et des médias : celle qui les hait et veut leur mort, et celle qui les aime et veut qu’ils s’améliorent. Ces deux critiques n’ont rien en commun. L’une est totalitaire – et c’est celle de Ben Laden et des intellectuels auxquels il rend hommage – et l’autre est celle des démocrates exigeants : on aimerait parfois que la différence apparaisse plus clairement. »
Si Noam Chomsky n’est nullement au-dessus de toute critique, Philippe Val, lui, est (nettement) en dessous. Est-il « totalitaire » de le dire ? Est-ce haïr le journalisme de désespérer que Philippe Val s’améliore ?
Il y a deux sortes de journalistes : ceux dont la verve se nourrit d’un minimum de respect pour la vérité et ceux dont la bêtise haineuse et « valienne » a envahi le cerveau. Les premiers sont de salubrité publique, les seconds sont des imitateurs de Philippe Val. On aimerait parfois que la différence apparaisse clairement sur France Inter.
Epilogue
- Nicolas Demorand : « Merci Philippe Val, j’imagine qu’on en reparlera sur le répondeur téléphonique de l’émission de Daniel Mermet ! » Pas question, bien sûr, d’en reparler au micro de Demorand qui a opportunément oublié qu’il avait invité la semaine précédente Emmanuel Todd, lui aussi cité par Ben Laden, sans lui demander – il faut lui en savoir gré… –, si Ben Laden et lui s’étaient « enfin trouvés ».
Mais quand il s’agit de Chomsky et de quelques autres…
Henri Maler
Transcription Marie-Anne Boutoleau – Ingénieur du son et voleur d’images : Ricar. Merci aux traducteurs anonymes.
Annexes
A écouter : Philippe Val sur France Inter.
Format mp3 - Durée : 3’ 03" - Téléchargeable ici
A lire : Philippe Val sur France Inter.
Philippe Val : Je voudrais revenir sur un événement médiatique qu’on n’a pas assez bien mesuré la semaine dernière. Tout ce qui hait la démocratie nourrit également une haine basique des médias et des moyens d’information libre. On l’a vu encore avec la récente communication de Ben Laden, toujours intéressante – c’est toujours intéressant Ben Laden – dans laquelle il rend un hommage appuyé à Noam Chomsky.
Les auditeurs d’Inter connaissent bien ce grand intellectuel américain puisque notre confrère Daniel Mermet a diffusé cinq heures d’entretien avec lui en mai dernier. Ben Laden est donc venu porter main-forte au promoteur des idées de ce sympathique intellectuel qui s’était déjà fait connaître des publics spécialisés grâce à une préface pour les écrits négationnistes de Faurisson. Chomsky fait partie de ces génies qui croient que le commun des mortels est assez stupide pour penser qu’il ne peut pas exister de Juif antisémite.
Alors même qu’il ne croit pas une seconde qu’il puisse y avoir des médias libres dans nos démocraties qu’il déteste, Chomsky n’hésite pas à déclarer sur France Inter qu’il est hostile à l’existence de l’Etat d’Israël, lequel Etat n’étant selon lui qu’une base américaine au Proche-Orient.
Plus tard, Chomsky a encore précisé sa pensée politique en niant le génocide khmer.
C’est donc un penseur très original, dont on peut de temps en temps – de temps à autres – lire les tribunes dans Le Monde diplomatique et qui vient d’avoir la caution suprême du plus indiscutable des ennemis de l’Amérique : Oussama Ben Laden lui-même.
Il faut dire que Ben Laden développe une théorie qui ne doit pas déplaire à Chomsky et à ses admirateurs. Dans sa dernière vidéo, Ben Laden prétend que nos médias ne sont que des instruments des empires colonialistes et qu’ils sont moins crédibles que les médias des pays dictatoriaux.
Et il poursuit par un hommage appuyé, donc, à Chomsky dont j’aimerais savoir ce que ça lui fait de compter désormais Ben Laden au nombre de ses admirateurs. Certes, il arrive qu’on n’ait pas les admirateurs qu’on mérite, il arrive aussi qu’on ne mérite pas ses admirateurs, mais dans le cas de Chomsky et de Ben Laden, je dirais plutôt qu’ils se sont enfin trouvés.
En octobre 2001, dans une interview à propos du 11-Septembre, Chomsky expliquait la nouveauté de cette action terroriste. Pour la première fois, disait-il, alors que l’Amérique a commis tant de crimes hors de ses frontières – comme d’ailleurs l’Europe qui ne vaut pas plus cher que l’Amérique – la violence était dirigée contre elle et sur son territoire. Pas un mot pour déplorer, mais tout un long raisonnement pour justifier. Et comme remède, pour calmer la juste indignation des terroristes d’Al-Qaïda, à la fin de l’interview, Chomsky prônait un soulèvement populaire des citoyens des démocraties américaine et européennes contre leurs régimes qui, apparemment, sont ce qu’on peut trouver de pire sur terre.
Je pense qu’il y a deux sortes de critiques du journalisme et des médias : celle qui les hait et veut leur mort, et celle qui les aime et veut qu’ils s’améliorent. Ces deux critiques n’ont rien en commun. L’une est totalitaire – et c’est celle de Ben Laden et des intellectuels auxquels il rend hommage – et l’autre est celle des démocrates exigeants : on aimerait parfois que la différence apparaisse plus clairement.
Nicolas Demorand : Merci Philippe Val, j’imagine qu’on en reparlera sur le répondeur téléphonique de l’émission de Daniel Mermet !
C’était la chronique matinale et hebdomadaire de Philippe Val, le 14 septembre 2007 sur France Inter.
_________________________________________________
[1] Voir, sur Dailymotion, cette vidéo (extraite de « Chomsky, les médias et les illusions nécessaires », un film de M. Achbar et P. Wintonick, 1993 …) : « Chomsky et l’affaire Faurisson.
[2] Il suffit de mentionner l’une de ces déclarations les plus récentes, au micro de Mermet et publiée par Le Monde Diplomatique d’août 2007 : « Aux Etats-Unis, la liberté d’expression est protégée à un degré que je crois inconnu dans tout autre pays du monde. » Preuve évidente de détestation… Et encore : « Quand des journalistes sont mis en cause, ils répondent aussitôt : « Nul n’a fait pression sur moi, j’écris ce que je veux. » C’est vrai. Seulement, s’ils prenaient des positions contraires à la norme dominante, ils n’écriraient plus leurs éditoriaux. La règle n’est pas absolue, bien sûr ; il m’arrive moi-même d’être publié dans la presse américaine, les Etats-Unis ne sont pas un pays totalitaire non plus. Mais quiconque ne satisfait pas certaines exigences minimales n’a aucune chance d’être pressenti pour accéder au rang de commentateur ayant pignon sur rue. C’est d’ailleurs l’une des grandes différences entre le système de propagande d’un Etat totalitaire et la manière de procéder dans des sociétés démocratiques. ». Ne demandez pas à Philippe Val de comprendre : il a réussi à « accéder au rang de commentateur ayant pignon sur rue ».
[3] Extrait de « Chomsky et Cie (6) », émission diffusée le 21 mai 2007 dans « Là-bas si j’y suis ».
[4] Philippe Val ne va pas jusqu’à affirmer que Chomsky aurait douté, non seulement du génocide Khmer, mais aussi de l’existence des chambres à gaz. Mais d’autres l’ont fait avant lui. Voir par exemple : Cela ne mérite même pas un droit de réponse.
[5] « Le négationnisme fait partie intégrante du crime, en temps réel. L’effacement des traces n’est que la continuation du même geste qui tue. On le trouve dans tous les génocides du XXème siècle. Hitler par deux fois fait allusion au génocide arménien, afin d’y adosser son action. Noam Chomsky, qui a préfacé l’ouvrage de Faurisson, est également un négateur du génocide cambodgien. Les génocides sont liés entre eux par leurs négateurs. » (éditorial de Charlie hebdo du 21 mars 2007). Lire ici même : « Philippe Val, propagateur de calomnies et docteur ès déontologie.
[6] Sur ce point voir ici même : « Cambodge et Timor » dans « Noam Chomsky et les médias français ».
[7] Le 27 août 2005, l’un des dirigeants du mouvement, Roger Cuculière explique que : « Sous couvert d’activités religieuses, nous avons affaire à un parti islamique (ou islamiste) qui déguise ses initiatives politiques sous des apparences religieuses. J’ai eu la surprise de retrouver cette idée chez un éditorialiste qui est à l’opposé de ce que nous représentons, Philippe Val, de Charlie hebdo, dans un numéro d’octobre 2004. » Voir sur le site du MNR Cité dans PLPL, n°26, octobre 2005.
[8] Qui, Philippe Val l’avait déjà établi, réunit des « admirateurs » de « Staline, Hitler, Pol Pot, l’Ayatollah Khomeyni, Franco, Mao Tsé Toung, Fidel Castro ». Lire ici même : « Une caresse de Philippe Val ».
mercredi 28 novembre 2007
mardi 27 novembre 2007
De nombreux jeunes aimeraient devenir un grand professeur respecté. Ils le peuvent, à trois conditions:
grandir
devenir professeur
inspirer le respect.
Ceux qui n’auront pas rempli l’une quelconque de ces trois conditions se contenteront de devenir grand professeur, professeur respecté, ou grand respecté. On dira alors qu’ils "n’ont pas réalisé leur rêve", qu’ils ont "raté leur vie", qu’ils "ne méritent que l’opprobre et le dédain".
Trois, c’est trois.
Ce n’est pas deux.
Je me tue à le répéter.
En vain, manifestement.
Le Professeur Rollin a toujours quelque chose à dire.
Le Professeur Rollin a encore quelque chose à dire.
Les contes de Noël et du nouvel an du Professeur Rollin.
Le Professeur Rollin et la TNT.
A la droite du père
« Ce que je préfère dans Mozart, c’est le Requiem de Fauré que je vais écouter tous les ans à la Madeleine où Fauré était organiste. Je sais, ça n’a aucun intérêt, mais c’est vrai. A la Madeleine où j’ai fait ma communion solennelle – c’est vrai aussi, c’est complètement inintéressant également -, mais pour moi c’est un jour qui a beaucoup compté, ma communion solennelle. C’est le jour où j’ai appris que Dieu fond dans la bouche, pas dans la main. » Pierre Desproges | |
lundi 26 novembre 2007
Enfin pris ? la suite
Encore une vidéo d' 1h30 qui ne passera pas sur le blog, allez donc jetez vos deux yeux ravissants sur dailymotion ;), c'est toujours de Pierre Carles.
suite des évènements
Comme j'ai un pneu de mal à écrire en ce moment, voilà au moins quelques trucs à lire d'autres gens qui sont bien. Je ne saurais trop vous conseiller de lire ces blogs sur internet et d'aller voire sur dailymotion quelques vidéos à caractères instructives comme certaine que je tenterai de glisser ici.
dimanche 29 avril 2007
Dimanche dominical
Encore un dimanche dominical qui s'achève et la pluie n'est toujours pas revenue; Hier, ou avant-hier je ne sais plus (un jour il faudrait que je dorme histoire de séparer les journées d'une inconscience onirique et de rétablir un rythme qui me permettrait de me mieux situer dans le temps, mais c'est pas gagné), j'ai vu un blog-dessiné qu'il est bien : love-blog.fr
Bien entendu il s'agit aussi de chroniques de l'amour ordinaire, mais plus colorés et plus nombreux que mon mi-couple animalier. Voire à ne pas mettre sous les yeux d'enfants qui risqueraient de trouver ça choquant.
Ultérieurement je ferai aussi quelques dessins mais rassurez-vous je suis bien plus pudique et de toute manière assexué, ça ne risquera donc pas de heurter la sensibilité des plus jeunes.
Bien entendu il s'agit aussi de chroniques de l'amour ordinaire, mais plus colorés et plus nombreux que mon mi-couple animalier. Voire à ne pas mettre sous les yeux d'enfants qui risqueraient de trouver ça choquant.
Ultérieurement je ferai aussi quelques dessins mais rassurez-vous je suis bien plus pudique et de toute manière assexué, ça ne risquera donc pas de heurter la sensibilité des plus jeunes.
vendredi 27 avril 2007
Rostropovitch
Rostropovitch est mort, c'est curieux, ce vieil homme semblait éternel comme tous les gens qui paraissaient si vieux déjà lorsque j'étais petit. Rostropovitch était un homme aussi chaleureux que les La mineur de son instrument, rappelez vous les plus jeunes de cet exilé de l'union soviétique, expulsé même de son pays qui, au lendemain du début de la chute du mur imbécile qui coupait en deux la capitale allemande et l'Europe, avait offert à ses ténardiers étatiques un concert dont malheureusement l'époque ne retiendra que les images et pas le son.
Voilà, plus tard peut-être les dieux grecs romains la plupart du temps dans nos anatomies parfaites. D'ici là, des vidéos sonores que je n'arrive pas à mettre ici mais quand on est pas doué ...soupire... bref : http://www.youtube.com/watch?v=zPRDU_KIuZI
http://www.youtube.com/watch?v=xxYbF-Yzdf0
http://www.youtube.com/watch?v=LU_QR_FTt3E&mode=related&search=
Voilà, plus tard peut-être les dieux grecs romains la plupart du temps dans nos anatomies parfaites. D'ici là, des vidéos sonores que je n'arrive pas à mettre ici mais quand on est pas doué ...soupire... bref : http://www.youtube.com/watch?v=zPRDU_KIuZI
http://www.youtube.com/watch?v=xxYbF-Yzdf0
http://www.youtube.com/watch?v=LU_QR_FTt3E&mode=related&search=
mercredi 18 avril 2007
une photographe au Havre
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
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Photographe
mardi 17 avril 2007
Bucolisme illustré
Chronique du jour, bonjour
Non aujourd'hui pas de frustration étalée ni de conseil patenté, juste une illustration bucolique. Ben tiens, c'est rigolo comme mot bucolique, du latin bucolicus certainment venant lui même du grec boukoloukos ou à peu près et qui veut dire grosso modo bucolique, ou pâtre. Pâtre qui a donné pastoral donc et probablement pasteur par la suite. Tout celà nous éloigne de la campagne évoquée par l'adjectif bucolique de la première phrase de cette chronique pour nous enfermer dans un espace plus réduit des églises réformées. Donc bucolique, comme on le devine aisément désigne donc tout ce qui a un rapport avec le berger. Mais n'allez pas appeller la femme du berger Bucolique, non la femme du berger s'appelle Nadine comme chacun sait. et je reviens sur le berger, c'est amusant car en lisant bucolique on aurait pu croire que ça avait un rapport même lointain avec les beuzes et boeufs (oui, le féminin de boeuf c'est beuze ce qui a donné les bo-vin et bo-vidés, les terme vache et Veau relève d'une autre origine linguistique) mais non. Nous sommes alors sur une pente glissante des assimilations et du glissement de sens justement. Voilà tiens, en parlant de glissement de sens et en ses périodes électorales il n'est pas inutile de rappeler quelques origines :
- Ainsi, vous n'êtes pas sans ignorer, c'est à dire que vous êtes en sachant, que le mot parlement dit bien ce qu'il veut dire, c'est à dire que justement il dit le mensonge donc il dit mal ce qu'il veut dire mais dit le contraire. (je ne sais pas si vous me suivez toujours). En effet, il faut le décomposer en deux mots très simples que je ne définierai pas : parle-ment de l'expression parler-mentir (qui a donné dont parler-menteur, parlementaire etc...).
- L'autre point et après je vous laisse à votre réflexion c'est le 14 Juillet; rappelez vous, le 14 Juillet 1789, le peuple influencé par la bourgeoisie marche sur la Bastille où l'armée ne fait pas son boulot et abandonne la place. Bien, maintenant je vous demande pourquoi le 14 juillet est-il commémoré par un défilé millitaire et pas par une manifestation populaire ?
Voilà, j'espère que la réflexion vous sera bénéfique (elle l'est toujours), à bientôt pour d'autres exercices neuronaux.
- Ainsi, vous n'êtes pas sans ignorer, c'est à dire que vous êtes en sachant, que le mot parlement dit bien ce qu'il veut dire, c'est à dire que justement il dit le mensonge donc il dit mal ce qu'il veut dire mais dit le contraire. (je ne sais pas si vous me suivez toujours). En effet, il faut le décomposer en deux mots très simples que je ne définierai pas : parle-ment de l'expression parler-mentir (qui a donné dont parler-menteur, parlementaire etc...).
- L'autre point et après je vous laisse à votre réflexion c'est le 14 Juillet; rappelez vous, le 14 Juillet 1789, le peuple influencé par la bourgeoisie marche sur la Bastille où l'armée ne fait pas son boulot et abandonne la place. Bien, maintenant je vous demande pourquoi le 14 juillet est-il commémoré par un défilé millitaire et pas par une manifestation populaire ?
Voilà, j'espère que la réflexion vous sera bénéfique (elle l'est toujours), à bientôt pour d'autres exercices neuronaux.
lundi 16 avril 2007
Aide culturelle aux boutonneux muants égarés
Blogger, bloggeuse, égarés de l'internet, bonjour/soir (rayez la mention) mes salutations.
Pour ouvrir ce blog ou je déverserai mon amour, assez maladroitement pour que vous confondiez celui-ci avec ma bile, je me suis dit qu'un conseil serait bienvenu.
Et puisqu'à part moi même je ne connais aucun censeur voilà concrétisée sous vos yeux mon intention.
J'ai quitté le lycées il y a des lustres et n'en retiens pas grand chose ni grand monde, mais voilà un petit coup de pouce que je veux transmettre aux générations présentes qui sont déjà futures.
Il nous est tous, ou presque, arrivé de ne pas entendre (même malgré une écoute attentive dont je ne doute pas que vous en soyez des plus fidèles) une question professorale, cependant parfois le silence qui suit ces interrogations de l'enseignant réveille. L'angoisse monte et atteind sont paroxysme lorsque les regards des camarades, narquois, se tournent vers vous. Une rapide vérification auprès du professeur vous confirme que c'est bien à vous que la question inouïe est posée.
Alors pour tout ceux qui ont été dans cette situation voici une courte phrase qui montrera à tous que vous avez bien suivi le fil de la conversation, et même plus, que vous vous situez à un niveau de confrontation intellectuelle égale à celui de l'éducateur-nationalien. Prenez des notes je ne la répetterai pas :
"Madame (si il s'agit d'une enseignante femelle, sinon utilisez de préférence le vocable "monsieur" plus adequat dans le cas fréquent d'un enseignant mâle), il est indubitablement palpable que la chose étant ainsi entendue elle ne puisse être autrement, cependant, et à la réflexion, je pense qu'une seconde lecture est possible et je vous invite à y réfléchir"
Evidemment, cette sentence se doit d'être déclamée avec naturel et dans des matières relevants plus des sciences humaines, le professeur de mathématiques par exemple est peu réceptif à ce genre de réplique.
Voilà les boutonneux, ciao les ados (vous inquiétez pas, ça passera)
Et puisqu'à part moi même je ne connais aucun censeur voilà concrétisée sous vos yeux mon intention.
J'ai quitté le lycées il y a des lustres et n'en retiens pas grand chose ni grand monde, mais voilà un petit coup de pouce que je veux transmettre aux générations présentes qui sont déjà futures.
Il nous est tous, ou presque, arrivé de ne pas entendre (même malgré une écoute attentive dont je ne doute pas que vous en soyez des plus fidèles) une question professorale, cependant parfois le silence qui suit ces interrogations de l'enseignant réveille. L'angoisse monte et atteind sont paroxysme lorsque les regards des camarades, narquois, se tournent vers vous. Une rapide vérification auprès du professeur vous confirme que c'est bien à vous que la question inouïe est posée.
Alors pour tout ceux qui ont été dans cette situation voici une courte phrase qui montrera à tous que vous avez bien suivi le fil de la conversation, et même plus, que vous vous situez à un niveau de confrontation intellectuelle égale à celui de l'éducateur-nationalien. Prenez des notes je ne la répetterai pas :
"Madame (si il s'agit d'une enseignante femelle, sinon utilisez de préférence le vocable "monsieur" plus adequat dans le cas fréquent d'un enseignant mâle), il est indubitablement palpable que la chose étant ainsi entendue elle ne puisse être autrement, cependant, et à la réflexion, je pense qu'une seconde lecture est possible et je vous invite à y réfléchir"
Evidemment, cette sentence se doit d'être déclamée avec naturel et dans des matières relevants plus des sciences humaines, le professeur de mathématiques par exemple est peu réceptif à ce genre de réplique.
Voilà les boutonneux, ciao les ados (vous inquiétez pas, ça passera)
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