dimanche 29 avril 2007

Dimanche dominical


Encore un dimanche dominical qui s'achève et la pluie n'est toujours pas revenue; Hier, ou avant-hier je ne sais plus (un jour il faudrait que je dorme histoire de séparer les journées d'une inconscience onirique et de rétablir un rythme qui me permettrait de me mieux situer dans le temps, mais c'est pas gagné), j'ai vu un blog-dessiné qu'il est bien : love-blog.fr

Bien entendu il s'agit aussi de chroniques de l'amour ordinaire, mais plus colorés et plus nombreux que mon mi-couple animalier. Voire à ne pas mettre sous les yeux d'enfants qui risqueraient de trouver ça choquant.

Ultérieurement je ferai aussi quelques dessins mais rassurez-vous je suis bien plus pudique et de toute manière assexué, ça ne risquera donc pas de heurter la sensibilité des plus jeunes.

vendredi 27 avril 2007

Rostropovitch


Rostropovitch est mort, c'est curieux, ce vieil homme semblait éternel comme tous les gens qui paraissaient si vieux déjà lorsque j'étais petit. Rostropovitch était un homme aussi chaleureux que les La mineur de son instrument, rappelez vous les plus jeunes de cet exilé de l'union soviétique, expulsé même de son pays qui, au lendemain du début de la chute du mur imbécile qui coupait en deux la capitale allemande et l'Europe, avait offert à ses ténardiers étatiques un concert dont malheureusement l'époque ne retiendra que les images et pas le son.

Voilà, plus tard peut-être les dieux grecs romains la plupart du temps dans nos anatomies parfaites. D'ici là, des vidéos sonores que je n'arrive pas à mettre ici mais quand on est pas doué ...soupire... bref : http://www.youtube.com/watch?v=zPRDU_KIuZI
http://www.youtube.com/watch?v=xxYbF-Yzdf0
http://www.youtube.com/watch?v=LU_QR_FTt3E&mode=related&search=

mercredi 18 avril 2007

une photographe au Havre



Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelq
ues instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne

Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

mardi 17 avril 2007

Bucolisme illustré


Chronique du jour, bonjour

Non aujourd'hui pas de frustration étalée ni de conseil patenté, juste une illustration bucolique. Ben tiens, c'est rigolo comme mot bucolique, du latin bucolicus certainment venant lui même du grec boukoloukos ou à peu près et qui veut dire grosso modo bucolique, ou pâtre. Pâtre qui a donné pastoral donc et probablement pasteur par la suite. Tout celà nous éloigne de la campagne évoquée par l'adjectif bucolique de la première phrase de cette chronique pour nous enfermer dans un espace plus réduit des églises réformées. Donc bucolique, comme on le devine aisément désigne donc tout ce qui a un rapport avec le berger. Mais n'allez pas appeller la femme du berger Bucolique, non la femme du berger s'appelle Nadine comme chacun sait. et je reviens sur le berger, c'est amusant car en lisant bucolique on aurait pu croire que ça avait un rapport même lointain avec les beuzes et boeufs (oui, le féminin de boeuf c'est beuze ce qui a donné les bo-vin et bo-vidés, les terme vache et Veau relève d'une autre origine linguistique) mais non. Nous sommes alors sur une pente glissante des assimilations et du glissement de sens justement. Voilà tiens, en parlant de glissement de sens et en ses périodes électorales il n'est pas inutile de rappeler quelques origines :
- Ainsi, vous n'êtes pas sans ignorer, c'est à dire que vous êtes en sachant, que le mot parlement dit bien ce qu'il veut dire, c'est à dire que justement il dit le mensonge donc il dit mal ce qu'il veut dire mais dit le contraire. (je ne sais pas si vous me suivez toujours). En effet, il faut le décomposer en deux mots très simples que je ne définierai pas : parle-ment de l'expression parler-mentir (qui a donné dont parler-menteur, parlementaire etc...).
- L'autre point et après je vous laisse à votre réflexion c'est le 14 Juillet; rappelez vous, le 14 Juillet 1789, le peuple influencé par la bourgeoisie marche sur la Bastille où l'armée ne fait pas son boulot et abandonne la place. Bien, maintenant je vous demande pourquoi le 14 juillet est-il commémoré par un défilé millitaire et pas par une manifestation populaire ?

Voilà, j'espère que la réflexion vous sera bénéfique (elle l'est toujours), à bientôt pour d'autres exercices neuronaux.

lundi 16 avril 2007

Aide culturelle aux boutonneux muants égarés

Blogger, bloggeuse, égarés de l'internet, bonjour/soir (rayez la mention) mes salutations.

Pour ouvrir ce blog ou je déverserai mon amour, assez maladroitement pour que vous confondiez celui-ci avec ma bile, je me suis dit qu'un conseil serait bienvenu.
Et puisqu'à part moi même je ne connais aucun censeur voilà concrétisée sous vos yeux mon intention.
J'ai quitté le lycées il y a des lustres et n'en retiens pas grand chose ni grand monde, mais voilà un petit coup de pouce que je veux transmettre aux générations présentes qui sont déjà futures.

Il nous est tous, ou presque, arrivé de ne pas entendre (même malgré une écoute attentive dont je ne doute pas que vous en soyez des plus fidèles) une question professorale, cependant parfois le silence qui suit ces interrogations de l'enseignant réveille. L'angoisse monte et atteind sont paroxysme lorsque les regards des camarades, narquois, se tournent vers vous. Une rapide vérification auprès du professeur vous confirme que c'est bien à vous que la question inouïe est posée.
Alors pour tout ceux qui ont été dans cette situation voici une courte phrase qui montrera à tous que vous avez bien suivi le fil de la conversation, et même plus, que vous vous situez à un niveau de confrontation intellectuelle égale à celui de l'éducateur-nationalien. Prenez des notes je ne la répetterai pas :

"Madame (si il s'agit d'une enseignante femelle, sinon utilisez de préférence le vocable "monsieur" plus adequat dans le cas fréquent d'un enseignant mâle), il est indubitablement palpable que la chose étant ainsi entendue elle ne puisse être autrement, cependant, et à la réflexion, je pense qu'une seconde lecture est possible et je vous invite à y réfléchir"
Evidemment, cette sentence se doit d'être déclamée avec naturel et dans des matières relevants plus des sciences humaines, le professeur de mathématiques par exemple est peu réceptif à ce genre de réplique.

Voilà les boutonneux, ciao les ados (vous inquiétez pas, ça passera)