lundi 21 juillet 2008

samedi 19 juillet 2008

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Documentaire anime à lier

LE DAHU
Vidéo envoyée par unzip

Parce que c'est toujours bien les documentaires :)

vendredi 18 juillet 2008

Trop de Silence

Trop de Silence
Vidéo envoyée par MANO-SOLO

performance graphique le temps d'une chanson

http://www.manosolo.net

Le silence est d'or, voilà toute ma richesse

Je dois avoir un problème auditif, en ce moment le silence assourdissant de ma boîte aux lettres me fait siffler des oreilles, surtout la gauche...

jeudi 17 juillet 2008

Video killed the Radio star






Rien à voir avec le titre, sauf qu'aujourd'hui je me suis enfin décidé à passer quelques radiographies (bassin, rachis lombaire et dorsal).


Alors donc, pour ce faire, je me suis rendu ce matin au centre de radiologie le plus proche, à pieds, pour prendre un rendez-vous. On me propose l'après-midi même, et comme je n'ai absolument rien d'autre à faire de la journée, je dis "vendu !". La petite dame (qui en fait n'était pas petite, elle était juste assise) me dit les pièces à ramener, et là ça coince :
- A ben non je ne pourrais pas vous ramener d'attestation de sécu quant à mon médecin traitant, je n'en ai pas.
- D'attestation ?
- Non de médecin traitant
- Alors il y aura un surplus de 20%

Suis la liste des autres pièces, l'ordonnance, c'est bon je l'ai, la carte vitale, bien entendu, la carte de mutuelle complémentaire
- A mais ça non plus j'ai pas
- Alors vous aurez sans doute à payer une partie des examens.

L'après-midi je reviens donc avec le peu de pièces à ma disposition. C'est encore la même petite dame qui m'accueille (à croire que c'est son métier). Elle regarde mon ordonnance et introduit ma carte vitale dans sa lectrice de carte. Me réinforme que je devrais sans doute payer avant de me faire rembourser. Lui demandant une estimation de la note elle me dit que ça devrait faire dans les 50€. Imprévu ce trou budgétaire, donc je lui demande quid si je ne peux pas débourser pareille somme ? Laissant mon charme de surfer scandinave au grand yeux de cocker agir elle m'a assurer qu'elle allait faire autrement. Et donc me voici avec de magnifique clichés de mon intimité dorsale et lombaire.

Et bien je ne comprends rien à ce qui est écrit sur le compte-rendu, mais visiblement pas d'opération envisagée, et ça c'est youpi ! Juste la radiologiste que j'ai aperçu 17 secondes en une heure de présence au centre m'a dit que c'était normal d'avoir mal lorsque je marche trop. Le tout était de définir la normalité de la douleur et surtout le "trop". Donc prochaine étape, à part reprendre une mutuelle, aller voir un médecin pour qu'il m'envoie vers un autre médecin qui m'enverra vers un kinésiethérapeute... Adieu Sécu qu'il disait...



P.S. : oui, pas d'illustration vraiment à propos, mais je n'ai pas trouvé d'images jolies de rachis lombaire, désolé mea culpa

Je suis ... un cyborg


mercredi 16 juillet 2008

201ème message : le Monde.fr

Extrait du Monde.fr :


"Après ceux de Naples et de Milan, les habitants des camps nomades de Rome vont aussi être fichés. Dans la capitale italienne, ce sont les opérateurs de la Croix-Rouge, avec le soutien de médiateurs culturels, qui sont chargés de faire le recensement. Celui-ci doit débuter dans l'un des 50 camps sauvages de la ville au cours de la semaine.

Lundi 14 juillet, le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, a annoncé la poursuite de l'opération. Pas question, selon lui, de "se faire impressionner par les critiques" et le tollé provoqué en Italie et en Europe. Jeudi 10 juillet, le Parlement européen avait adopté une résolution réclamant la fin de ce recensement jugé discriminatoire, sa pratique constituant "un acte de discrimination directe" fondé sur la race et l'origine ethnique.

Le gouvernement a rejeté avec fermeté ces accusations de racisme. Le ministre des affaires européennes, Andrea Ronchi, a estimé que la résolution du Parlement constituait "l'un des pires aspects de la politique de l'UE (Union européenne)". Le ministre de l'intérieur et haut responsable de la Ligue du Nord, mouvement populiste et xénophobe, a indiqué, lui, que "le recensement des Roms permet de protéger leurs enfants contre des abus, comme la mendicité, et de favoriser leur scolarité". Lundi 14 juillet, il a même prévenu que, selon lui, le modèle de recensement italien finira par être reconnu et adopté par les autres pays européens, afin d'affronter au mieux la question des nomades.

M. Maroni a annoncé qu'un premier rapport sur le recensement sera envoyé à la Commission européenne d'ici à fin juillet et que, pour la mi-octobre, toutes les opérations seront complétées. Débutera alors, toujours selon le ministre, le deuxième volet du recensement, soit "la scolarisation des enfants" et "la fermeture des campements sauvages".

A Rome, les fiches seront conservées dans les archives de la Croix-Rouge. Le relevé des empreintes digitales pour les mineurs n'est pas prévu, tout comme les cases "ethnie" et "religion", présentes dans les fiches distribuées à Naples, et qui devraient disparaître. Seules figurent informations d'état civil, sanitaires et biométriques. Chacun des nomades fichés recevra une carte. Elle servira à l'accès aux principaux services publics. La carte pour enfants contiendra aussi des informations sur leur scolarisation.

La Croix-Rouge et les médiateurs culturels ne seront, cependant, pas seuls. Des carabiniers, en civil, suivront les opérations et s'occuperont de ceux qui ne voudraient pas fournir les informations demandées. Quant à ceux qui ont des antécédents judiciaires, ils pourront être expulsés en tant que "personnes dangereuses".

Salvatore Aloïse"

The Doors - The Crystal Ship

The Doors - The Crystal Ship
Vidéo envoyée par kornophyl

En fait, l'archivage ne se finira sans doute jamais, mais ça occupe...

The Doors - People are Strange

The Doors - People are Strange
Vidéo envoyée par hushhush112

J'archive ;)

Doors - Light My Fire

Doors - Light My Fire
Vidéo envoyée par djoik

toujours la nostalgie, teintée de regrets quant à l'évolution stagnante de la chanson populaire.... crotte alors !

The Doors résulte de la rencontre entre deux diplômés de l'UCLA, Morrison et Manzarek : Morrison chanta quelques-unes de ses chansons à Manzarek, en particulier Moonlight Drive. Frappé par l'intensité lyrique du texte, les deux frères de Ray Manzarek décidèrent de quitter leur ancien groupe (Rick and The Ravens) pour fonder The Doors avec Morrison. Ce nom d'apparence triviale réfère à un livre de Aldous Huxley, The Doors of Perception, où l'auteur narre son expérience des produits stupéfiants (ce titre était lui-même inspiré d'une citation de William Blake). En août, le batteur John Densmore quitte The Psychedelic Rangers et rejoint The Doors. Il est imité en octobre par le guitariste Robbie Krieger.

Pendant l'automne 1965, muni d'une démo enregistrée à la fin de l'été, les membres du groupe démarchent plusieurs maisons de disques mais toutes refusent de leur faire signer un contrat. En décembre, faute de mieux, The Doors signe un contrat avec un bar de Los Angeles, The London Fog, qu'ils animent régulièrement pendant le premier semestre 1966. Puis ils décrochent en mai 1966 un nouveau contrat avec le Whisky A Go-Go, un autre bar branché de Los Angeles. Ils y assurent notamment les premières parties du groupe irlandais Them, dont le chanteur Van Morrison (aucun lien de parenté) aura une considérable influence sur Jim : le peu d'importance que Van accorde à un public qu'il insulte régulièrement et son naturel penchant pour la boisson marqueront à vie Jim et les autres membres du groupe, qui reprendront ensuite régulièrement sa chanson Gloria. Ces débuts difficiles permettent au groupe de se forger une expérience scénique solide, de maîtriser de nombreuses reprises et de tester leurs propres compositions.

En juin 1966, le groupe parvient enfin à signer un contrat avec la maison de disques Elektra (représentée par Jac Holzman) : le contrat prévoit une collaboration pour un minimum de six albums. En juillet, lors d'une performance de The Doors au Whiskey A Go Go, Jim Morrison, qui a avalé un cachet de LSD, et sans doute inspiré par les écrits de Freud sur le complexe d'Œdipe, improvise des paroles sur la section musicale centrale de la chanson The End : "Father, I want to kill you. Mother, I want to fuck you all night long" ("Père, je veux te tuer. Mère, je veux te baiser toute la nuit"). Scandalisé, le patron du Whiskey A Go Go jette The Doors dehors sans même leur laisser le temps de terminer le morceau. Ce premier incident inaugure une longue série de provocations transgressives destinées à séduire les adolescents de l'époque : elles deviendront caractéristiques de The Doors et contribueront à forger la légende de Jim Morrison.

Au cours de l'automne 1966, The Doors enregistrent leur premier album, sobrement intitulé The Doors, caractérisé par un son unique résultant de la combinaison du style virevoltant de Manzarek, des tonalités jazz de Densmore et des influences du flamenco et de la musique indienne apportées par Krieger. Il s'ouvre sur un morceau bref et très rythmé, Break on Through (To The Other Side), à valeur de manifeste puisqu'il invite à dépasser les apparences banales et à passer "de l'autre côté" par l'usage de la drogue. L'album comprend également des titres où la musique met en valeur la qualité poétique des paroles de Morrison (Soul Kitchen ; The Crystal Ship), des chansons plus légères correspondant mieux à l'esprit "rock 'n roll" inspiré par l'insouciance (Twentieth Century Fox ; I Looked at You), et des reprises (notamment Alabama Song tirée de Grandeur et décadence de la ville de Mahagony de Kurt Weill, sur des paroles de Bertolt Brecht). Le disque s'achève dans la longue composition The End, dont l'atmosphère troublante s'intensifie grâce aux paroles tour à tour mystérieuses ("Weird scenes inside the gold mine", "Scènes étranges dans la mine d'or"), évocatrices ("Ride the snake/To the lake/The ancient lake", "Chevauche le serpent/Jusqu'au lac/Le lac primordial") et scandaleuses (la fameuse "section oedipienne", maintenue textuellement sur l'album).

Achevé en une semaine grâce au professionnalisme acquis par le groupe, l'album paraît en janvier 1967. Les critiques sont d'abord peu enthousiastes mais au cours du printemps, Richard Goldstein rédige un article élogieux où il écrit, à propos de The End : "quiconque conteste la notion de littérature rock devrait méditer sur cette chanson". Pendant ce temps, The Doors ré-enregistrent l'un des titres de l'album, Light My Fire (dont les paroles sont de Robbie Krieger, et non de Jim Morrison) pour la réduire de six à trois minutes afin de la sortir en single le 3 juin. Le succès est immédiat : dès le 25 juillet, Light My Fire, véritable hymne à l'amour fou, atteint le n°1 du billboard et y reste pendant six semaines, devenant le titre culte de The Doors. Le groupe est alors acclamé à la fois par la presse adolescente (notamment 16) mais aussi par la presse intellectuelle "sérieuse" (Newsweek, Time, Vogue…), séduite par la qualité lyrique des paroles de Morrison. Il n'était guère fréquent, à l'époque, de trouver un groupe de rock qui citât Blake, Brecht ou Freud.

En octobre 1967, l'album The Doors et le single Light My Fire deviennent tous deux disques d'or. La sortie, au même moment, du deuxième album, Strange Days, contribue à maintenir le groupe sur le devant de la scène. Plus déconcertant encore que le premier disque, Strange Days exprime, au travers de plusieurs titres, une sensation de malaise, de perte d'identité, de solitude (Strange Days ; You're Lost, Little Girl ; People Are Strange). Des chansons en apparence plus romantiques (Love Me Two Times ; Moonlight Drive ; My Eyes Have Seen You) laissent percer un sentiment d'urgence, d'imminence, qui se teinte même d'agressivité. Ces impressions morbides culminent dans le morceau central de l'album, Horse Latitudes, un poème écrit par Jim Morrison pendant ses dernières années de lycée, et où il décrit l'épouvante de chevaux jetés à la mer par des marins pour alléger leur navire. Le disque s'achève, comme le premier opus, sur une longue composition presque apocalyptique, When The Music's Over, où Morrison exprime, sous sa forme la plus ramassée et la plus dense, la révolte de la fin des sixties contre le puritanisme américain : "We want the world and we want it… NOW !" ("Nous voulons le monde et nous le voulons… MAINTENANT !").

Horace Andy
You know that it would be untrue
You know that i would be a liar
If was to say to you
Girl, we couldn't get much higher

Come on baby, light
my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fireThe time to
hesitate is through
No time to wallow in the mire
Try now we can only lose
And our love become a funeral pyreCome on baby, light
my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire

The time to
hesitate is through
No time to wallow in the mire
Try now we can only lose
And our love become a funeral pyre

Come on baby, light
my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire
You know that it would be untrue
You know that i would be a liar
If was to say to you
Girl we couldn't get much higher
Come on baby, light my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire...

Nirvana - Man Who Sold The World

Nirvana - Man Who Sold The World
Vidéo envoyée par rafiko69

dans la même veine...

Nirvana - Lake of Fire

Nirvana - Lake of Fire
Vidéo envoyée par _ViNcE_

Un peu de 90's... toujours aussi nostalgisant, mais tant pis

Nirvana - Lake of Fire

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Vidéo envoyée par _ViNcE_

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mardi 15 juillet 2008

Depeche Mode - Behind The Wheel

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Vidéo envoyée par lebordeluche

toujours back, toujours...

Master And Servant

Master And Servant
Vidéo envoyée par eXsistenZ1968

Back to the 80's :)

Faux feux





Alerte à Babylone

Alerte à Babylone


Alerte à Babylone , Vidéo

samedi 12 juillet 2008

MEEEEERDE !!!!!


"Monsieur,

Malgré les nombreux aspects positifs que présente votre candidature, nous avons le regret de vous informer que la commission de recrutemment n'a pu lui réserver une suite favorable.

Nous sommes certains que votre qualification vous permettra d'aboutir rapidement dans votre recherche d'emploi et vous remercions de l'intérêt que vous avez bien voulu consacrer à l'association.

Recevez, monsieur, l'expression de nos sincères salutations."

Voilà, la signature change à chaque fois, mais le message est identique. 134 candidatures et seulement 10 réponses qui ne me laissent même pas l'opportunité de me planter à un entretien... Enfin, ça fait deux mois que ces directeurs sont "certains "que ma recherche aboutira rapidement. ça me rappelle toutes ces filles sur les sites de rencontres qui étaient certaines que j'allais rapidement (ici rapidemment ça doit être plus de 8ans) trouver quelqu'un parce que j'étais "quelqu'un de bien", mais pas elles.... donc :

MEEEEEERDE !!!!!!!

Voilà ... ça va pas mieux mais en général, quand je suis énervé par la colère, je vais marcher, ce qui est fait, mais pas autant que nécessaire, j'avais pas pris mon bâton pour faire Gandalf l'aigris ;) .

Cependant je ne doute pas de la sincérité des personnes qui écrivent ce genre de certitudes, mais ça ne m'aide pas beaucoup. Si c'est rassurant au début, ça le devient moins par la suite. Et puis ça n'est pas très constructif. Autant si on me disait le pourquoi d'une non-suite, je pourrais corriger le tir. Mais non, tout va bien, on est sûr que je "mérite" ailleurs... f'ch' crotte de bique et cacaboudin tiens ! Na !

mardi 8 juillet 2008

Ma vie n'est pas...


Pas encore vu, mais si le papier toilette avait eu été au Monoï, j'aurais certainement réclamé des droits d'acteur...

Du mois de Mai...



Voilà, un peu de verdure pour oxygéner ce blog :)

dimanche 6 juillet 2008

Discours ONU 1992

Discours ONU 1992
Vidéo envoyée par maquiche

... no comment.

Rêves de chats



Très curieux, pas moins de trois rêves de chats la nuit dernière, dont un avec une chatte géante mais très gentille qui me faisait un peu peur (imaginez un chat de la taille d'un irish wolfhound dans votre petit salon, ça surprend).


Enfin, avec ce qu'elle dort j'imagine que la représentante féline de mon chez moi doit souvent rêver de petits humains, ce qui expliquerait pas mal la suffisance qu'elle peut afficher à l'occasion...

samedi 5 juillet 2008

Cartons



Le terme carton désigne en général un papier rigide et plus épais que le papier ordinaire.

Si on se réfère au grammage, le passage du papier au carton se fait officiellement à 224g/m² et 175µm d'épaisseur, le carton se plaçant dans la gamme de grammage de 224 à 500 g/m².

Ses origines sont les mêmes que celles du papier mais on date la naissance du carton rigide en France à 1751 : c'est un élève de René-Antoine Ferchault de Réaumur qui l'aurait élaboré pour des applications bien précises comme les plats, les emboîtages de reliure et les cartes à jouer.

Il était en général obtenu par contrecollage de plusieurs couches de papier. Les techniques ont évolué selon les qualités recherchées en aspect et en résistance.

Pour améliorer l'état de surface et le profil de certains cartons on procède au calandrage qui consiste à passer le carton entre deux ou plusieurs rouleaux mis en pression.

La norme ISO 5651:1989 fixe les unités pour l'expression des propriétés mécaniques et optiques des cartons.


Tout ça pour dire que je souffle entre deux mises en carton de cours et de livres... d'ailleurs c'est amusant, j'en suis à déjà trois cartons de livres et je n'ai pas encore attaqué le déménagement de la bibliothèque :) (La vie est pleine de ces grands mystères qui en font tout le sel, et participent un peu de ce fait à une hypertension passagère mais dans une moindre mesure )

vendredi 4 juillet 2008

Soldes donc cadeau



Voilà, une petite touche de modernisme dans mon confort ruralo-archaïque :). Les plus perspicaces d'entre vous remarqueront que Clochette, Tin-Tam la fée rétameuse, a fait place à Wendy sur mon tableau de bord. A celà il y a explication for simple : Clochette a fondu, plus que de raison, elle est donc fixée à la vitre en attendant que ses chevilles reprennent leur position initiale, lui permettant de se tenir fièrement, debout, face à la route telle ma Sylver Angel de monospace :).





Pour le reste, voui, j'ai un iPod touch maintenant in-car et je pourrais me la péter tel un jeune qui a un iPod touch dans sa voiture (ce qui est assez subtil et rare, en fait, comme pétage d'égo chez les jeunes mais tant pis)... mais non, je me la pète uniquement parce que j'ai eu 5/5 à mon mémoire de fin d'étude :) (en vrai, c'est pas vrai, je me la pète pas, mais c'est juste pour les 2 ou 3 qui liront ceci qui était en formation avec moi)

mardi 1 juillet 2008

jeudi 26 juin 2008

La Secte Sans Nom


Voilà, lui il m'a fait flipper, assurément la fin la plus monstrueuse, stressante, oppressante, horrifiante (rayez la mention) que j'ai vu...

Chambre 1408


Un bon film qui fait peur, mais pas trop, avec une fin alternative dans le lien du titre... en fait un DVD plaisant comme une nouvelle de Stephen King, mais avec de belles images et surtout un John Cusack quasiment seul face à ces démons et la caméra. Alors sans faire non plus dans l'originalité extravagante, car, comme je viens de l'écrire, c'est comme une nouvelle de Stephen King (d'ailleurs c'est un nouvelle de Stephen King).

dimanche 22 juin 2008

Sigur Ros - Svefn-g-englar

Sigur Ros - Svefn-g-englar
Vidéo envoyée par Cos

Je fais une thématique en ce moment ;)

Sigur Ros - Hoppipolla

Sigur Ros - Hoppipolla
Vidéo envoyée par Transsmusic

Sans doute la plus pop

samedi 21 juin 2008

Sigur Ros - 2002 - Odin's Raven Magic


Sigur Ros - 2002 - Odin's Raven Magic
Vidéo envoyée par borboletazul

Ils seront donc en concert à Arras en première partie de Radiohead début Juillet (voir leur site pour la date exacte) et théoriquement le prochain album devrait pointer le bout de sa pochette la semaine prochaine :)

" " sur ( )


"Sans titre" par le groupe islandais Sigur Rós
Vidéo envoyée par crocmatou

Sigur Rós ('sɪːɣʏr rouːs) est un groupe musical islandais apparenté au mouvement post-rock/space rock/ambient, créé à Reykjavík en 1994. Le style de Sigur Rós a des éléments classiques et minimalistes.

Membres:
Jón Þór Birgisson — Chant, guitare électrique (1994-)
Georg Hólm — Guitare basse (1994-)
Kjartan Sveinsson — Claviers (1999-)
Orri Páll Dýrason — Batterie (1999-)

( ) est le quatrième album du groupe islandais Sigur Rós, paru en 2002.
Il est composé de huit pistes sans titre qui se divisent en deux parties : les quatre premiers morceaux sont « lumineux et optimistes », tandis que les quatre derniers sont plus « mornes et mélancoliques ». Les deux parties sont séparés par un blanc de 36 secondes.

Les paroles des chansons sont en «vonlenska », un langage construit créé par le groupe.
Officiellement les chansons n'ont pas de titres, les noms entre parenthèses sont ceux donnés par les membres du groupe :

1 sans titre – 6:38 (Vaka)
2 sans titre – 7:33 (Fyrsta)
3 sans titre – 6:33 (Samskeyti)
4 sans titre – 6:56 (Njósnavélin)
5 sans titre – 9:57 (Álafoss)
6 sans titre – 8:48 (E-bow)
7 sans titre – 12:59 (Dauðalagið)
8 sans titre – 11:45 (Popplagið)

Anecdote :
L'album a été enregistré dans le studio personnel du groupe, dans une piscine désaffectée de Álafoss, dans la banlieue de Reykjavík.
Cet album ne comporte aucun texte : pas de titre, pas de paroles, pas de texte dans le livret

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Minuscule - Bande annonce officielle

Minuscule - Bande annonce officielle
Vidéo envoyée par editionsmontparnasse

http://www.minuscule-dvd.com
Imaginez la fusion entre un documentaire de National Geographic et l'univers de Tex Avery... C'est avec avec ce décalage inhabituel que Minuscule vous plonge dans l'herbe des campagnes pour observer la vie quotidienne des insectes. des minis films d'animation drôles et poétiques mêlant personnages en 3D et décors réels.

Et puis je dis ça comme ça, on sait jamais, mais ça convient vraiment à tous les âges, merci Maël (mon petit voisin) de m'avoir prêté le DVD :) !

Penelope II, le retour


Alors voilà, ça y est, j'ai vu Pénélope... Esthétiquement, comme le montre l'affiche française, on est plutôt dans du Tim Burton à la sauce Jeunet d'Amélie Poulain. L'autre affiche, clairement plus disneyenne pour le public anglo-saxon annonçait un peu mieux la couleur du film. Donc, c'est une gentille comédie un peu romantique et surtout très familiale. Outre le casting et l'esthétique, la bande son est magnifique puisqu'on y retrouve Sigur Ros.
Donc voilà, ça ne casse pas de brique mais c'est plaisant, joli pour un petit conte moral pas méchant pour deux sous...

mercredi 18 juin 2008

Twin Peaks - population 51 201 à peu près


Comme d'habitude, la suite de l'article de Sarah Sepulchre en cliquant sur le titre

Twin Peaks, l’histoire

Tout commence par la découverte du cadavre de Laura Palmer emballé dans du plastique. Ce drame bouleverse la ville de Twin Peaks qui voyait dans l’adolescente une jeune fille sans histoire, elle était appréciée de tous ! Reine du lycée, petite amie du capitaine de l’équipe de football, distributrice de repas à domicile, la jeune fille était pourtant loin d’être aussi innocente qu’elle n’en avait l’air. Elle se droguait, se prostituait, avait plusieurs petits amis. Bref, elle menait une double vie et un mal la rongeait depuis toujours...

Le FBI dépêche un de ses meilleurs agents : Dale Cooper. C’est un homme droit, compétent, au visage juvénile, souriant, cheveux gominés et qui enregistre ses réflexions pour les envoyer à Diane, sa secrétaire. Il mène son enquête selon son intuition et les principes de la philosophie tibétaine. Le shérif Truman et lui deviendront rapidement amis et mèneront ensemble l’enquête. Mais ils ne seront pas les seuls sur la piste du meurtrier : James Hurley (le petit ami de Laura Palmer) et Donna Hayward (sa meilleure amie) rechercheront aussi l’assassin. Ils seront aidés par Madeleine, la cousine de la victime (et par ailleurs son sosie parfait). Audrey Horne, elle aussi, investiguera sur le crime, mais plutôt pour en savoir plus sur les agissements et l’implication de son père, Benjamin Horne.

Autour de cette histoire centrale graviteront rapidement d’autres intrigues et d’autres personnages. Les amours contrariées de Norma Jennings et Ed Hurley, les intrigues immobilières des familles Packard (Catherine, Pete et Thomas Eckardt) et des Horne (Benjamin et Jerry), le couple de Bobby Briggs et Shelly Johnson, le trafic de drogue de Leo Johnson, Mike et Bobby Briggs, la vie de Lucy Moran et d’Andy Brennan, sans compter les multiples routes que l’on croise : celle des Hayward, du docteur Jacoby, du major Briggs (qui n’a rien à envier à Mulder et Scully), de la "femme à la bûche", d’Albert Rosenfield, Dennis/Denise Bryson (incarné par David Duchovny) et Gordon Cole (interprété par David Lynch lui-même), notamment !!!

Les fils se nouent, se dénouent et s’enchevêtrent dans quelques lieux emblématiques : l’hôtel du Grand Nord, le Jack N’a Qu’un Oeil, le Double R, le commissariat, la caverne du hibou, les cabanes de la Dame à la bûche et des Renault, mais surtout la forêt et les loges. Ces dernières sont deux : la White Lodge et la Black Lodge. Ce sont les sièges du bien et du mal, deux endroits mythiques par excellence.

Il est très difficile d’isoler l’un ou l’autre récit tellement ils sont entrelacés. Ils s’emboîtent à tel point qu’ils ne conduisent jamais à une solution, mais plutôt à un nouvel embranchement. Non seulement chaque personnage a un secret à cacher, mais, en plus, le fantastique et l’irrationnel viennent se mêler aux faits. Tout cela fait de Twin Peaks un monde de l’inquiétante étrangeté (formule de Freud).

Finalement, David Lynch parvient à terminer la série en beauté. Il nous sert un ultime cliffhanger complètement insoutenable (et qu’on devra pourtant avaler). Il dynamise l’ensemble des trames narratives et nous ramène au point de départ. Autant dire que la frustration est énorme !

Twin Peaks : la structure

Une campagne de pub exceptionnelle a précédé Twin Peaks sur les écrans. Le 8 avril 1990 à 21h00, tous les Américains sont devant leur téléviseur pour ne pas louper la réponse à la question du moment : "Qui a tué Laura Palmer ?". Les autres chaînes ont d’ailleurs réagit en y répondant à leur manière : "Qui s’en soucie ?"

Twin Peaks est une série construite en deux époques. La première saison (pilote et 7 épisodes) se termine sur un cliffhanger insoutenable : Audrey Horne se trouve en fâcheuse posture au Jack N’a Qu’un Oeil (la maison close du coin) et une silhouette tire sur Dale Cooper. Pour maintenir les spectateurs en haleine, une nouvelle campagne promotionnelle est lancée pendant l’été et la première saison est rediffusée. Ainsi l’audimat est toujours aussi conséquent à l’automne suivant. Les 9 premiers épisodes de la deuxième saison rapportent la fin de l’enquête sur le meurtre de Laura Palmer.

David Lynch et Mark Frost auraient probablement préféré complexifier leur scénario sans dévoiler l’assassin, mais la chaîne en a décidé autrement. Mark Frost, lui-même, a annoncé que leur objectif était de développer le monde de Twin Peaks à l’infini. La quête de l’assassin n’étant qu’un prétexte mobilisant un nombre important de personnages et les entraînant dans un mouvement perpétuel. Mouvement perpétuel que symbolisent les plans sur la chute d’eau, sur le feu tricolore ou la lune qui sont repris tout au long de la série sans changer d’un iota (et donc qui sont éternels !).

Un autre élément produit cet effet d’éternité. Chaque épisode se déroule en une seule journée et le suivant commence le jour d’après (sauf entre les seizième et dix-septième épisodes où passent trois jours, ce qui marque la rupture entre le premier et le deuxième cycle). Les événements racontés dans Twin Peaks se déroulent dans un monde dont le rythme temporel est suspendu par rapport au nôtre. La ville semble, en effet, coincée dans le temps. Plus la série avance, plus Twin Peaks s’éloigne du monde réel. Selon les calculs, Cooper aurait fêté le Noël 1989 au trois centième épisode qui aurait été diffusé en 2001.

La série débarque en France sur la 5 en avril 1991. Malheureusement, la chaîne la programme le lundi face à des émissions de variétés très populaires. De plus, elle diffuse les épisodes par deux, ce qui impose au spectateur une concentration importante. L’audimat ne suit pas. Il faudra attendre 1994, et Canal Jimmy, pour que les français puissent suivre enfin un Twin Peaks fidèle à l’original.

Twin Peaks, une série pas comme les autres

Quand on est fan de séries (je veux dire de choses bien faites, même si on peut parfois s’arrêter à du plus léger), on ressent un réel choc quand on aborde Twin Peaks pour la première fois. Choc devant une oeuvre aussi grande. Comme la Chanson de Roland a été la première et seule véritable chanson de geste, Twin Peaks semble devoir rester la seule série de son genre. Quel genre ? Bonne question.

Martin Winckler, auteur de l’article Twin Peaks dans le livre Les Grandes Séries Américaines De 1970 A Nos Jours [1], dit que c’est une série onirico-policière tout à fait inclassable. Il qualifie également Twin Peaks de "véritable OTNI : objet télévisuel non identifié". En France, la série a été classée dans la catégorie "policier". Les Américains sont restés plus prudents. Les publicités de lancement spécifiaient qu’il s’agissait d’une nouvelle race de soap. Un très bon réflexe. Il est vrai qu’au niveau de l’intrigue, Twin Peaks s’apparente au soap opera : chaque personnage a ses secrets, ils sont très stéréotypés (un homme d’affaire, des adolescents, une femme fatale,...). Mais la surabondance des secrets donne justement son cachet à la série.

Dès le pilote, par exemple, le spectateur est confronté à six triangles amoureux différents ! Le traitement du stéréotype est lui aussi caractéristique. Les personnages sont très typés, mais chacun reçoit un signe "anormal". Ils sont tous atteints d’une manie ou d’une infirmité. Nadine est borgne, Gordon Cole est sourd, les cheveux de Leland Palmer blanchissent en une nuit, le frère d’Audrey est schizophrène, la mère de James est alcoolique, celle de Donna est en fauteuil roulant, Gérard est manchot, Cooper médite la tête en bas, idolâtre les beignets (un peu comme Homer Simpson) et le café, Sarah Palmer est quasiment folle, Jerry a un rapport fétichiste à la nourriture, la Red Room abrite un nain,... Notons bien que sans ce décalage et sans le description du quotidien par des détails terre à terre, Twin Peaks pourrait passer pour une oeuvre philosophique très lourde. C’est donc salutaire.

Sur le plan formel, Twin Peaks est également une oeuvre atypique. Il est vrai qu’elle entre dans le format habituel d’une heure découpée en quatre actes. Mais, à côté de cela, rien n’est "normal". La marque de fabrique la plus caractéristique est la lenteur. Un épisode de 60 minutes se découpe en général en 25 scènes. Twin Peaks n’a jamais dépassé les 18. C’est une série, ou du moins elle a été présentée comme telle, mais elle ressemble plutôt à un film extrêmement long découpé en épisodes. En effet, la plupart des séries développent en un épisode voire deux des histoires cohérentes. Même s’il existe des macroliens entre les différents épisodes, il est quand même possible d’en louper un de temps en temps. Chose impossible avec Twin Peaks ! La masse d’informations perdues serait trop conséquente.

Twin Peaks ne s’apparente pas seulement au film par cette intrigue homogène, mais aussi par la technique de tournage. Il n’est pas rare de croiser l’un ou l’autre plan "cinématographique" dans cette série. Par exemple, un gros plan sur de la vaisselle, un travelling arrière sur un trou du plafond, un fondu enchaîné artistique,... Le générique lui-même illustre bien ce propos. Il est on ne peut plus différent des génériques d’autres séries. Différents plans se succèdent : un oiseau sur une branche, une cheminée d’usine, des machines au travail, une route de montagne, une chute d’eau, une rivière, et, surtout, une musique triste et envoûtante. On est loin de l’album des personnages, du rythme effréné de Sauvé Par Le Gong ou Beverly Hills 90210 !

Beaucoup d’éléments font que Twin Peaks est une oeuvre atypique. Cela est dû en grande partie aux personnalités qui l’ont imaginé. David Lynch à lui tout seul est une pointure. Son univers n’a pas fini de nous surprendre ! Pour la série, il s’est associé avec Mark Frost (un des scénaristes de Hill Street Blues/Capitaine Furillo). Ils ont d’abord travaillé sur plusieurs projets : Goddess (un film sur les dernières semaines de la vie de Marylin Monroe), One Saliva Bubble (l’histoire d’un nain qui voyage grâce à l’électricité) et The Lemurian (une histoire d’extraterrestres infiltrés dans la société américaine). Ils ont tous capoté. "Puis nous avons réfléchi à ce projet de mélanger une enquête policière et un soap opera". Le scénario s’est alors construit. Il s’est aussi complexifié.

Au départ, on suit le meurtre de Laura Palmer, on termine avec des intrigues multiples d’amour, d’argent et de crimes. Les premiers épisodes développent la recherche du meurtrier. Dès le seizième, quand son identité est connue, le passé de Dale Cooper (c’est à dire une histoire d’amour avec Caroline Earle et ses relations avec Windom Earle son ex-coéquipier) prend le relais. Cette deuxième saison a paru moins bonne aux spectateurs. A cause d’une diffusion de plus en plus tardive et de moins en moins régulière (notamment à cause de la Guerre du Golfe), l’audimat a baissé. Pourtant, l’important n’est finalement pas de connaître le fin mot de l’assassinat de Laura Palmer (fin mot que nous n’aurons jamais d’ailleurs), mais d’assister au développement de l’univers de Twin Peaks.

Un univers fantastique, irrationnel, angoissant, délirant, mais toujours avec énormément d’humour. A ce point de vue, la série ne décevra jamais. Les auteurs ont joué jusqu’au bout la carte du mystère et de l’humour. Ils ne nous ont épargné aucun rebondissement. Ils ont entremêlé les histoires, les thèmes. Twin Peaks est une oeuvre de chef ! Twin Peaks met en scène la face cachée de l’humanité. Derrière une ville exemplaire, une fille exemplaire, des gens normaux, se cachent les pires dépravations. Le mal est partout. A Twin Peaks, rien n’est prévisible et tout bascule. C’est ça le message de la série, message qui dépasse largement le nom du meurtrier de Laura.

Happiness de Venus

[imrallion]l
Vidéo envoyée par Imrallion

Encore un clip de Venus, un très bon groupe qu'il est bien ;)

samedi 14 juin 2008

De la dite incompétence des travailleurs sociaux

Un début d'article de Jean-Pierre Leblanc, psychologue et psychanalyste sur le site d'oedipe.org, pour la suite, cliquez sur le titre ;)

Un soupçon…

Depuis quelques temps, des affaires graves d'abus sexuels commis sur des enfants, conduisent certains à s'interroger sur l'efficacité des mesures médico-sociales et éducatives articulées à la protection de l'enfance. On peut en venir ainsi à douter de la compétence, voire de l'utilité des travailleurs sociaux qui conduisent ces mesures, comme cela transpire parfois dans certains articles de presse. C'est ce qui s'est passé à Angers, lors du démantèlement du « réseau de pédophilie », quand on a découvert que des enfants ont continué d'y être abusés sexuellement, alors qu'ils bénéficiaient de ces mesures éducatives de protection.

Il ne viendrait à l'idée de personne de jeter le discrédit sur la médecine toute entière parce qu'elle reste impuissante face à certaines pathologies. Il ne viendrait à l'idée de personne non plus, de douter encore de cette médecine dans son essence même, lorsqu'un événement catastrophique se produit sur le plan sanitaire (épidémie, épizootie etc.). C'est pourtant ce qui arrive de temps à autres au sujet du travail social, lorsque certains événements graves font douter de ce qu'on voudrait être son aptitude à les contrôler.

On peut considérer qu'il ne s'agit pas là d'une manifestation de l'ignorance relative à un simple manque d'information. Si c'était le cas, elle serait moins massive et surtout moins passionnée, et ceux qui soupçonnent les travailleurs sociaux d'inutilité ou d'incompétence auraient peut être pris un peu plus les moyens de mieux s'informer. De même, ceux-ci, parce que c'est leur intérêt, auraient sans doute tenté de trouver les moyens de mieux faire connaître les ressorts de leur travail.

De ce point de vue, ce qui est arrivé à Angers a un impact particulier : on y rencontre une abjection qui dévoile ce que l'humanité peut receler de monstrueux. Cela conduit alors à exiger de la part des intervenants sociaux censés protéger et prévenir, une vigilance qu'on voudrait sans défaut pour que ne se produisent plus de tels abus, d'autant plus inacceptables que ce sont des enfants qui en sont victimes.

Parce qu'il s'y indique de façon plus aiguë qu'à l'habitude, le rapport singulier que le public entretient généralement avec le travail social, on peut s'arrêter à cette occasion sur une chose : la manière aussi légitime que bruyante avec laquelle ces affaires, telle celle d'Angers, sont mises sur la scène médiatique, n'a d'égal que le silence maintenu sur ces milliers de situations de danger avéré auxquelles ont à faire les travailleurs sociaux. Nous n'en entendons pas parler parce qu'elles sont traitées certes, et parce que dans la plupart des cas les problèmes ont pu être identifiés et les enfants protégés. Cela suffit-il pour autant à expliquer le silence et la réserve qui caractérisent habituellement l'attitude du public et des médias sur le travail social ?

dimanche 8 juin 2008

House m.D.


Voilà une série qu'elle est rigolote :) . Bon, on ne comprends pas plus la médecine ou les maladies rares qui ne sont qu'un prétexte à des relations humaines des plus intéressante. D'ailleurs il y a souvent des incohérences diagnostics mais comme je l'ai écrit, là ne réside pas l'intérêt de la série... En revanche je n'ai pas compris la manière dont la série est vendu par la télévision que je n'ai pas (pratique les coffrets DVD), Dr House, l'homme que l'on est supposé aimer détester ... Alors qu'il est tout à fait normal comme garçon, bon il aime torturer ses patients mais c'est un médecin, c'est son boulot, et évidemment il n'est pas psychologue pour deux sous, disons qu'en tant que personnage de fiction il a la liberté d'envoyer paître tout le monde, mais au fond il en a un bon, parce que malgré toute ses qualitées c'est encore une série américaine, donc forcément... Mais j'aime beaucoup

Un peu de sérieux ça remet dans le bain : 2002-2

COMMENTAIRES SUR LA LOI 2002-2

jeudi 25 mai 2006.
La loi 2002 dite « de rénovation sociale » a beaucoup d’avantages.Faut-il pour autant souscrire à tous les articles de cette loi, et surtout à ce qui en est fait par décrets, et ordonnances d’application ? Petite lecture expliquée.

COMMENTAIRES SUR LA LOI 2002-2 ses mérites et ses zones d’ombre. La loi 2002 dite « de rénovation sociale » a beaucoup d’avantages. Nul ne saurait s’élever contre sa vocation à faire de chacun un citoyen respecté dans sa vie personnelle, sa santé, et qu’un pouvoir médical, parfois imbu de son savoir, a pu écarter de sa propre destinée. Notamment, dans les établissements médico-sociaux, après les affaires de l’Yonne et celles,révélées ici ou là de maltraitance ou de violence sexuelle sur les enfants, personnes âgées ou handicapées qui leur sont confiées, une plus grande vigilance des autorités de tutelle, un droit de regard conféré aux intéressés et/ou leur famille sur le fonctionnement et sur les dossiers les concernant ne peuvent qu’être salués. Faut-il pour autant souscrire à tous les articles de cette loi, et surtout à ce qui en est fait par décrets, et ordonnances d’application ? Il y a l’esprit de la loi mais c’est la lettre de ces textes qui la mettra en pratique. Ce sont donc ceux-là qui représentent la réalité de ce qui nous sera applicable à tous, consultants et consultés. Il y a donc le « bon » de ces mesures, mais aussi, plus discret, un « mauvais » ou un « dangereux » qu’il est nécessaire de connaître. Sans envoyer à la corbeille ce qui est un droit incontestable, regardons ce qui se met en place, parallèlement, et ce qu’impliquent certaines dispositions... À quel prix, parfois, ce droit, cette vigilance sont reconnus, c’est ce que nous nous proposons d’aller voir. Les dispositions concernant le respect de la personne ne sont en rien contestables, il est question d’éthique, de déontologie, de respect de la personne et de confidentialité. Le seul point qui risque de faire problème concernera le libre accès aux informations, non que celles-ci aient vocation à rester du domaine réservé de l’institution, mais leur communication, dans le cadre des consultations pour enfants posent la question de ce qui peut être communicable aux détenteurs de l’autorité parentale dans le respect de la personne de l’enfant, et la préservation des relations entre celui-ci et ses parents. La question n’est pas vraiment réglée,si tant est qu’elle doive l’être administrativement. Par contre, lorsque nous arrivons à la rédaction de l’article L311-4 (article 8 de la présente loi) du code de l’Action sociale et des familles, nous lisons : « Art. L. 311-4. - Afin de garantir l’exercice effectif des droits mentionnés à l’article L. 311-3 et notamment de prévenir tout risque de maltraitance, lors de son accueil dans un établissement ou dans un service social ou médico-social, il est remis à la personne ou à son représentant légal un livret d’accueil auquel sont annexés « a) Une charte des droits et libertés de la personne accueillie, arrêtée par les ministres compétents après consultation de la section sociale du Comité national de l’organisation sanitaire et sociale mentionné à l’article L. 6121-9 du code de la santé publique ; « b) Le règlement de fonctionnement défini à l’article L. 311-7. « Un contrat de séjour est conclu ou un document individuel de prise en charge est élaboré avec la participation de la personne accueillie ou de son représentant légal. Ce contrat ou document définit les objectifs et la nature de la prise en charge ou de l’accompagnement dans le respect des principes déontologiques et éthiques, des recommandations de bonnes pratiques professionnelles et du projet d’établissement. Il détaille la liste et la nature des prestations offertes ainsi que leur coût prévisionnel. « Le contenu minimal du contrat de séjour ou du document individuel de prise en charge est fixé par voie réglementaire selon les catégories d’établissements et de personnes accueillies. » La définition des « objectifs » est une demande récurrente actuelle. Ceux-ci, nous allons le voir renvoient essentiellement à des préoccupations comptables. Mais que sont les objectifs thérapeutiques, sinon ceux évidents qui incombent par essence et déontologie aux divers intervenants, à savoir une amélioration -subjective !- de l’état de la personne ? Peut-on, dans nos pratiques, et particulièrement en ce qui concerne les enfants, par définition en évolution,définir a priori des objectifs ? C’est souvent au décours d’un traitement, quel qu’il soit, qu’une souffrance, qu’une difficulté non évoquée jusque-là se fait jour, c’est souvent au-delà du symptôme présenté qu’un travail va se faire. Comment prendre cela en compte s’il faut d’abord définir des objectifs ? Enfermer l’humain dans des objectifs, et non des projets, des aspirations, des désirs, c’est le réifier, c’est... l’objectiver, lui ôter tout ce qui fait la complexité du psychisme Par ailleurs, si nous ne pouvons que souscrire à l’attendu concernant la prévention du risque de maltraitance, il convient de se demander en quoi la réglementation de « bonnes pratiques » peut y pourvoir. Certes, il peut s’agir dans l’esprit du législateur d’éviter les pratiques maltraitantes, les déviances sectaires ou perverses éventuelles. C’est précisément ce qui est de l’ordre de la déontologie et de l’éthique. Toute dérive est à confronter à ces principes. Mais il s’agit ici de « recommandations de bonnes pratiques » dont on va voir qu’elles impliquent une directive sur les modes d’actions, une orientation des abords thérapeutiques. Il y a des gens peu scrupuleux dans toutes les professions et toutes les écoles théoriques, par contre on ne peut a priori pas supposer qu’un abord, celui de la psychanalyse ou des approches s’y référant, suppose davantage de dérive. Or, il est avéré (Cf. l’enquête INSERM) que ces bonnes pratiques recommandées écartent délibérément cet abord pour privilégier les approches cognitivo-comportementalistes, dont on sait surtout qu’elles sont plus rapides, donc moins coûteuses, avec des effets plus immédiats par disparition du symptôme, sans préjuger de sa réapparition sous une autre forme, et surtout sans préjuger de l’amélioration à long terme. Ces approches, quel que soit leur intérêt, pour certains troubles, ne sont pas nécessairement ce que le sujet qui consulte peut attendre. Or il doit avoir la liberté de choix. C’est là aussi son droit. Les « bonnes pratiques », en fait, ne sont plus des pratiques « bonnes » pour l’ « usager », mais des pratiques prétendues efficaces, et devenues « bonnes » ssentiellement sur le plan gestionnaire et comptable. Passons maintenant à l’article 12 de la loi, reprenant la rédaction de l’article L 311-8 du code de l’action sociale et des familles « Art. L. 311-8. - Pour chaque établissement ou service social ou médico-social, il est élaboré un projet d’établissement ou de service, qui définit ses objectifs, notamment en matière de coordination, de coopération et d’évaluation des activités et de la qualité des prestations, ainsi que ses modalités d’organisation et de fonctionnement. Ce projet est établi pour une durée maximale de cinq ans après consultation du conseil de la vie sociale ou, le cas échéant, après mise en oeuvre d’une autre forme de participation. » Encore une fois, il n’est pas question de nier l’intérêt de l’évaluation, la nécessité de penser en termes de qualité (d’accueil, de moyens mis en oeuvre...), mais il conviendra d’examiner ce que les textes d’application vont introduire sous ces termes d’évaluation, de qualité...Alors que cette évaluation ne vaudra que pour cinq années (voire moins comme l’indique l’ANAES) Poursuivons notre lecture de la loi. L’article 15 énumère ce qui est reconnu comme établissement ou service médico-social. Lisez attentivement cette liste et repérez où se situent les CMPP ... « 1° Les établissements ou services prenant en charge habituellement, y compris au titre de la prévention, des mineurs et des majeurs de moins de vingt et un ans relevant de l’article L. 222-51 ; « 2° Les établissements ou services d’enseignement et d’éducation spéciale qui assurent, à titre principal, une éducation adaptée et un accompagnement social ou médico-social aux mineurs ou jeunes adultes handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation ; « 3° Les centres d’action médico-sociale précoce mentionnés à l’article L. 2132-4 du code de la santé publique ; « 4° Les établissements ou services mettant en oeuvre les mesures éducatives ordonnées par l’autorité judiciaire en application de l’ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante ou des articles 375 à 375-8 du code civil ou concernant des majeurs de moins de vingt et un ans ; « 5° Les établissements ou services : « a) D’aide par le travail, à l’exception des structures conventionnées pour les activités visées à l’article L. 322-4-16 du code du travail et des ateliers protégés définis aux articles L. 323-30 et suivants du même code ; « b) De réadaptation, de préorientation et de rééducation professionnelle mentionnés à l’article L. 323-15 du code du travail ; « 6° Les établissements et les services qui accueillent des personnes âgées ou qui leur apportent à domicile une assistance dans les actes quotidiens de la vie, des prestations de soins ou une aide à l’insertion sociale ; « 7° Les établissements et les services, y compris les foyers d’accueil médicalisé, qui accueillent des personnes adultes handicapées, quel que soit leur degré de handicap ou leur âge, ou des personnes atteintes de pathologies chroniques, qui leur apportent à domicile une assistance dans les actes quotidiens de la vie, des prestations de soins ou une aide à l’insertion sociale ou bien qui leur assurent un accompagnement médico-social en milieu ouvert ; 1 précisions sur cet article : « Sont pris en charge par le service de l’aide sociale à l’enfance sur décision du président du conseil général : 1º Les mineurs qui ne peuvent provisoirement être maintenus dans leur milieu de vie habituel ; 2º Les pupilles de l’État remis aux services dans les conditions prévues aux articles L. 224-4, L. 224-5, L. 224-6 et L. 224-8 ; 3º Les mineurs confiés au service en application du 4º de l’article 375-3 du code civil, des articles 375-5, 377, 377-1, 380,433 du même code ou du 4º de l’article 10 et du 4º de l’article 15 de l’ordonnance nº 45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante ; 4º Les femmes enceintes et les mères isolées avec leurs enfants de moins de trois ans qui ont besoin d’un soutien matériel et psychologique. Peuvent être également pris en charge à titre temporaire par le service chargé de l’aide sociale à l’enfance les mineurs émancipés et les majeurs âgés de moins de vingt et un ans qui éprouvent des difficultés d’insertion sociale faute de ressources ou d’un soutien familial suffisants. (source : Légifrance)] « 8° Les établissements ou services comportant ou non un hébergement, assurant l’accueil,notamment dans les situations d’urgence, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse ; « 9° Les établissements ou services qui assurent l’accueil et l’accompagnement de personnes confrontées à des difficultés spécifiques en vue de favoriser l’adaptation à la vie active et l’aide à l’insertion sociale et professionnelle ou d’assurer des prestations de soins et de suivi médical, dont les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie et les appartements de coordination thérapeutique ; « 10° Les foyers de jeunes travailleurs qui relèvent des dispositions des articles L. 351-2 et L. 353-2 du code de la construction et de l’habitation ; « 11° Les établissements ou services, dénommés selon les cas centres de ressources, centres d’information et de coordination ou centres prestataires de services de proximité, mettant en oeuvre des actions de dépistage, d’aide, de soutien, de formation ou d’information, de conseil, d’expertise ou de coordination au bénéfice d’usagers, ou d’autres établissements et services ; « 12° Les établissements ou services à caractère expérimental. » Si les CAMSP sont bien répertoriés en tant que tels, les CMPP semblent ignorés. Les décrets, remédieront à cette omission. Par contre, il est bien question de « centre de ressources », en tant que « prestataires de services », voués à l’information et à la coordination, étape supplémentaire à franchir pour le « bénéfice » des « usagers », qui pourront avoir, d’une part des « actions de dépistage », d’autre part des actions « d’aide, de soutien (...) de conseil, ... » Dans le premier cas, l’on peut, à la lumière de ce qui est dit par ailleurs sur les fameuses « bonnes pratiques », penser que ces centres seraient en mesure d’orienter les « usagers » vers tels ou tels praticiens, en fonction du trouble constaté, au regard d’une « expertise » qui, telle celle de l’INSERM, dirait quel est le meilleur traitement à appliquer à tel diagnostic, oubliant au passage, nous l’avons vu, le sujet porteur de ce diagnostic, et le respect de son libre choix. Notons d’ailleurs que ces centres deviendraient juges et parties, puisqu’ils auraient aussi fonction d’expertise. Dans le second cas, nous voyons se dessiner la dichotomie mise en exergue par le rapport CLERY-MELIN, entre le conseil et le soin, renvoyant le second au médical, et laissant le premier aux acteurs para-médicaux ou aux médecins généralistes....S’il est vrai que ce rapport est écarté, il revient par la fenêtre. Rappelons par exemple ce que ce texte affirme au sujet des psychothérapies qui sont : « des actes de soin, qui utilisent des mécanismes psychologiques suivant des techniques standardisées, appuyées sur des bases scientifiques structurées dans le temps, et permettant d’obtenir des résultats » Du reste, cela fait également écho à cette non moins fameuse législation sur les psychothérapies, dont le dernier avatar vient d’être voté au Sénat, au début juillet 2004, et qui crée mutatis mutandis un nouveau statut de psychothérapeutes... Nul doute que les recommandations de bonnes pratiques pourront leur être appliquées, et l’on sait ce qui, pour nos « experts », est à la fois rentable, efficace, avec des méthodes standardisées : S’il n’y a pas suffisamment de psychiatres et de psychologues -évidemment on ne peut mentionner les psychanalystes !- pour obtempérer, l’on trouvera bien des psychothérapeutes dûment répertoriés, pour pratiquer les thérapies cognitivocomportementalistes bénies des experts. L’article suivant, 16 reprenant l’art L312-2, évoque ce qui ne devrait souffrir aucune contestation, il est normal, voire souhaitable que les établissements soient contrôlés et rendent compte auprès des instances représentant l’état et ses citoyens. Et pourtant... « Art. L. 312-2. - Il est créé un Conseil supérieur des établissements et services sociaux et médicosociaux, compétent pour donner un avis sur les problèmes généraux relatifs à l’organisation de ce secteur, notamment sur les questions concernant le fonctionnement administratif, financier et médical des établissements et services sociaux et médico-sociaux. « Il est composé de parlementaires, de représentants de l’État, des organismes de sécurité sociale et des collectivités territoriales intéressées, des personnes morales gestionnaires d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux, des personnels, des usagers et de personnalités qualifiées. Il est présidé par un parlementaire. « Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État. » S’il est bien fait mention des personnels au sein de ce Conseil, la part faite au médical et au thérapeutique au sens large semble quelque peu réduite au regard de celle laissée aux gestionnaires. Or il est bien question, à côté de l’administratif et du financier, des questions médicales. Nous verrons tout à l’heure qui prendra place dans ce Conseil... L’article 18, pour sa part, traite des adaptations et adéquations entre la population, ses besoins et l’offre du secteur. Bien, cela paraît logique et cohérent. Mais dans ce contexte il est clairement notifié que peut être envisagée la suppression de services non adaptés, et pas seulement leur transformation : « Un document annexé aux schémas définis au présent article peut préciser, pour leur période de validité, la programmation pluriannuelle des établissements et services sociaux et médico-sociaux qu’il serait nécessaire de créer, de transformer ou de supprimer afin de satisfaire les perspectives et objectifs définis au 3°. » Dans le contexte actuel de gestion essentiellement comptable, comment sera décidée une suppression d’établissement, que seront les « objectifs » retenus ? S’il ne s’agit pas d’une menace immédiate, il convient d’en garder la mention à l’esprit, alors que les perspectives d’avenir se comptent par période de cinq ans, scandées par des évaluations « qualité », des expertises sur la base d’indicateurs comptables et de bonnes pratiques observées ou non... Ces évaluations sont ainsi définies dans l’article 22 : « L’article L. 312-8 du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé : « Art. L. 312-8. - Les établissements et services mentionnés à l’article L. 312-1 procèdent à l’évaluation de leurs activités et de la qualité des prestations qu’ils délivrent, au regard notamment de procédures, de références et de recommandations de bonnes pratiques professionnelles validées ou, en cas de carence, élaborées, selon les catégories d’établissements ou de services, par un Conseil national de l’évaluation sociale et médico-sociale, placé auprès du ministre chargé de l’action sociale. Les résultats de l’évaluation sont communiqués tous les cinq ans à l’autorité ayant délivré l’autorisation. « Les établissements et services font procéder à l’évaluation de leurs activités et de la qualité des prestations qu’ils délivrent par un organisme extérieur. Les organismes habilités à y procéder doivent respecter un cahier des charges fixé par décret. La liste de ces organismes est établie par arrêté du ministre chargé de l’action sociale, après avis du Conseil national de l’évaluation sociale et médicosociale. Les résultats de cette évaluation sont également communiqués à l’autorité ayant délivré l’autorisation. « Elle doit être effectuée au cours des sept années suivant l’autorisation ou son renouvellement et au moins deux ans avant la date de celui-ci. » Il nous faudrait revenir sur cet article à propos d’autres textes précisant justement le cadre et les organismes d’évaluation. Dans le principe, pas d’objection, mais dans le détail, le souci de protection des « usagers » passe par le risque de mise en coupe réglée des pratiques professionnelles, tant du point de vue théorique que déontologique, mais aussi sur le plan économique. L’évaluation sera donc confiée à un « Conseil national de l’évaluation sociale et médicosociale ». Celui-ci est notamment chargé « d’élaborer (...) et de diffuser les outils et instruments formalisant les procédures, références et recommandations de bonnes pratiques professionnelles applicables aux différentes catégories d’établissements et de services... ». Il sera composé de 56 membres, dont cinq représenteront les personnels, auxquels s’ajoutent quatre directeurs d’établissement « particulièrement qualifiés dans le domaine de l’évaluation ». Ils siègeront auprès de douze représentants des usagers, les autres étant des représentants de l’État, des collectivités locales et des organismes de protection sociale, et des « personnalités qualifiées dans le domaine de la qualité et de l’évaluation des pratiques sociales et médico-sociales ». (article 2 du décret n°2003-1134 du 26/11/2003) En résumé, l’agrément, dont il n’est pas discutable qu’il soit réglementé, pourrait avec l’application stricte de cette loi et des textes afférents, imposer un mode de fonctionnement essentiellement déterminé par des critères de gestion comptable, et pour ce qui resterait du thérapeutique, par des « bonnes pratiques » imposées, conçues d’ailleurs en vertu de leur prétendue efficacité en terme de résultats au moindre coût. Pour conclure... S’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain en rejetant purement et simplement cette loi, il faut veiller à ne pas accepter, au prétexte de ses bénéfices, les atteintes évidentes à notre éthique et à notre déontologie, la remise en cause du libre choix du patient. Que vaut pour ce dernier la possibilité d’accéder à son dossier, s’il lui faut multiplier les démarches -voir le centre de ressources- donc dire et redire sa souffrance, voire la justifier, et accepter un type de thérapeutique déterminé par un « expert » en fonction du seul critère nosographique établi et requis -mais contesté- qui ne prendrait pas en compte ce qui fait précisément l’humain, le sujet, son histoire, sa réalité présente et sa subjectivité ?

Patricia VIOLLETTE Psychologue

Monkey Island

Voilà un jeu qu'il était bien. Il me semble premier dans son genre où l'on ne meure jamais, un humour décalé ... Je m'y suis replongé il y a quelques jour avec le troisième épisode de la série, au graphisme beaucoup plus disneyen, mais toujours aussi loufoque. Evidemment je regrette un peu le graphisme ancien comme n'importe quel trentenaire nostalgisant mais ça reste Guybrush Threepwood :).

dimanche 1 juin 2008

Bitmap Brother :)

amiga Xenon 2 Intro - megablast
Vidéo envoyée par kheopsfr

Encore des souvenirs

samedi 24 mai 2008

La Fée Clochette

La Fée Clochette (Disney Bde Annonce) Tinker Bell
Vidéo envoyée par baggyloverbis

Il ne sortira donc pas au cinéma... c'est balot, je suis sûr que j'aurais pu y amener des enfants...

Disney - La Fée Clochette (Bande Annonce)
Date de sortie : PROCHAINEMENT
Réalisé par Bradley Raymond
Avec Kristin Chenoweth, Anjelica Huston, America Young
Année de production : 2008
Titre original : Tinker Bell

Pour info
Les dessins animés de Disney et Pixar viennent d'annoncer la sortie en salles de dix long métrages d'animation d'ici la fin 2012 ! Sont notamment au menu les très attendus "Toy Story 3" et "Cars 2". Les sceptiques et les plus cyniques souligneront l'aspect industrielle de ces projections créatives... et donc la "franchise fée clochette ne sera exploitée qu'en DVD", ma petite clochette, une franchise, qui pis est exploitée et tout ça avec le sourire...dans quel monde vit-on ?

L'homme derrière le masque

Cannibal Corpse - Hammer Smashed Face

Cannibal Corpse - Hammer Smashed Face
Vidéo envoyée par Groumphillator

Voilà, c'est assez Rock'n'Roll non ? :)
Hammer Smashed Face est tiré du Maxi mythique éponyme précédant la sortie de Tomb Of Mutilated. Il apparaît et ouvre également l’album qui suivra. Si c’est Chris Barnes qui enregistre ce titre en lui donnant toute sa légende, sur le live c’est George Corpsegrinder Fisher qui le remplace. Difficile de rivaliser avec Barnes, surtout sur ce morceau légendaire. Le groupe y gagne en cohésion ce qu’il perd en brutalité.

Sinon vous pouvez couper le son et ça ressemble plus à une pub pour Loréal

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There is something inside me
It's coming out
I feel like killing you
Let loose of the anger, held back too long
My blood runs cold

Through my anatomy, dwells another being
Rooted in my cortex, a servant to its bidding

Brutality becomes my appetite
Violence is now a way of life
The sledge my tool to torture
As it pounds down on your forehead

Eyes bulging from the sockets
With every swing of my mallet
I smash your fucking head in, until brains seep in
Through the crack
Blood does leak distorted beauty,
Catastrophe steaming slop.
Splattered all over me
Lifeless body, slouching dead
Lecherous abcess.

Where you once had a head
Avoiding the prophecy of
My new found lust
You will never live again,
Soon your life will end

I'll see you die at my feet, eternally I smash your face
Facial bones collapse as I crack your skull in half

Crushing, cranal, contents
Draining the snot, I rip out the eyes
Squeezing them in my hands nerves are incised
Peeling the flesh off the bottom of my weapon
Involuntarily pulpifying facil region

Suffer, and then you die
Torture (torture), pulverised

At one with my sixth sense, I feel free
To kill as I please, No one can stop me

Created to kill, the carnage continues
Violently reshaping human facial tissue

Brutality becomes my appetite
Violence is now the way of life
The sledge my tool to torture
As it pounds down on your forehead

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Ce morceau reste légendaire de plusieurs façons. La plus amusante, qui enrichira votre culture Metal est de savoir que le groupe le joue en live dans le film « Ace Ventura, Pet Detective », et ce a la demande express de Jim Carrey, fan de la première heure du groupe. Le comédien enregistrera d’ailleurs une vidéo de la chanson que je mettrai en ligne tantot.

Cannibal Corpse est considéré comme l'un des groupes phares du brutal death metal, bien que leur renommée vienne plus de leurs ventes, de leurs pochettes ultra-gores et de la polémique qu’il suscite un peu partout que de leur vrai talent. Le groupe est notamment interdit en Corée, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En Allemagne les chansons des trois premiers albums du groupe sont interdites de concerts et les compilations contenant ces chansons sont tout simplement supprimées, ainsi que les pochettes de tous leurs albums. Malgré cela, Cannibal Corpse est un des seuls groupes de death metal a être rentré au billboard américain…
En 1990 sort leur premier album : Eaten Back to Life, album remarqué par sa grande brutalité et son aspect violence primitive. Le groupe fait parler de lui pour ses thèmes très violents et ses paroles très gores.
Le groupe continue sa boucherie en sortant Butchered at Birth en 1991 puis Tomb of the Mutilated en 1992. Une consécration.
Le guitariste Bob Rusay se fait licencier en 1993 et c'est Rob Barrett (ex-Malevolent Creation) qui prend sa place.
En 1994 le nouvel opus The Bleeding voit le jour. Relativement plus accessible, c'est le premier album enregistré avec Barrett et le dernier avec Barnes. qui s’en va former Six Feet Under avec des membres d’Obituary.
L'ex chanteur de Monstrosity, George "Corpsegrinder" Fisher, prend la relève, Barrett quitte à son tour la formation en 1997 (remplacé par Pat O'Brien) et en 1998 Gallery of Suicide est dans les bacs.
L'année suivante c'est au tour de Bloodthirst de faire son apparition.
Pour fêter l'an 2000, nos cinq bouchers publient un live (cd/cassette) nommé ni plus ni moins, Live Cannibalism.
En 2002 Cannibal Corpse dévoile son nouvel album : Gore Obsessed.
Deux ans passent et c'est au tour de The Wretched Spawn d'être publié. Kill, sorti en 2006 est la dernière livraison du groupe a ce jour.

Bon visionnage ;)

Groumph'