lundi 17 mars 2008

Impudeur-coming out


Je me pensais plutôt pudique comme garçon, et puis finalement je me montre aussi nu sur ce blog que n'importe quelle bimbo siliconée. Ça fait sérieux...
Mais sur la pudeur c'est assez curieux. Une question d'éclairage pour certains, sa perte est la cause de la décadence du monde pour d'autre. Est-on réellement impudique lorsqu'on s'ouvre facilement aux autres ? Est-ce de l'impudeur que d'ouvrir son coeur ? (Non, c'est de la chirurgie et c'est dégueulasse). Ne pas entretenir le mystère est aussi une preuve d'honnêteté. Après rendre cette honnêteté intellectuelle publique c'est un peu de l'exhibitionnisme. Donc en fait, comme les poètes, je n'ai pas la pudeur de ma vie et l'exploite (Horreur ! Nietzsche sors de ce corps !!).
Bien entendu, je n'avais pas du tout pensé à ça en faisant ce blog, mais voilà, ce dimanche, pas si dominical que ça, j'ai eu plein de les commentaires sur ces pages. Des qui font réfléchir et issus d'une réflexion, ce dont je suis incapable en ce moment sauf si vous voulez parler de la pathogénécité de l'environnement familiale.

1 commentaire:

Rose a dit…

La pudeur, en fait ça craint, plus on refuse de parler de soi et plus on somatise, résultat ce que l' on appelle pudeur parle beaucoup plus qu'on ne le croit.
J' ai découvert ça en vieillissant, en fait pour ne pas laisser transparaitre la somatisation de cette pudeur, il faut savoir lâcher un bout de soi délibérément, pour dévier la lecture des signification s découlants de la somatisation provoquée par cette pudeur.